Des responsables du parti UPR (Union Populaire Républicaine) exigent la démission de leur chef de file, François Asselineau, accusé de harcèlement sexuel sur des membres du mouvement. Lecourrier-du-soir.com vous invite à lire la lettre originale à la fin de l’article
François Asselineau risque-t-il un confinement politique à vie ? En tout cas, au sein de son parti, il ne fait plus l’unanimité après que des soupçons de harcèlement ont été portés contre lui. Jusqu’ici, l’information n’a été ni confirmée, ni infirmée mais la presse en parle depuis quelques heures.
Que s’est-il réellement passé ? Tout a commencé le 18 avril lorsque des cadres de l’UPR, parti dont Asselineau est jusqu’ici le chef de file, ont adressé une lettre à ce dernier. Dans la lettre obtenue par Lecourrier-du-soir.com, on pouvait lire : « (…) des faits d’une exceptionnelle gravité ont été portés à la connaissance des membres du Bureau National. En voici la teneur : après des rumeurs faisant suite du départ de …(le nom a été dissimulé dans la lettre, ndlr), affaire à laquelle aucune suite n’avait été donnée à l’époque, s’en est suivie quelques mois plus tard l’affaire Romain Justo. Nous avons connaissance de documents et témoignages indiquant l’existence de relations particulières et plus qu’insistantes de votre part à leur égard, et ce dans le cadre professionnel, qui ont été source de graves souffrances psychologiques ».
« Nous refusons catégoriquement de cautionner ces méfaits »
La lettre continue : « particulièrement : les agissements rapportés sont absolument intolérables et irréparables et envisagerait de porter plainte. Si tel est le cas, cela viendrait jeter l’opprobre non seulement sur vous-même, mais également sur l’UPR, ses responsables et plus particulièrement ses idées. Nous refusons catégoriquement de cautionner ces méfaits ».
Lecourrier-du-soir.com a tenté de joindre l’UPR au téléphone mais en plein confinement, c’est mission impossible. Asselineau est-il victime de complot pour le nuire ? Aucune hypothèse n’est écartée. En tout cas, de son côté, c’est silence absolu. Le chef de file du parti n’a en effet pas encore réagi aux accusations de harcèlement qui pèsent sur lui. Pendant ce temps, son siège est menacé et sa tête pourrait bien tomber dans les heures qui viennent.
Pour lire la lettre des responsables de l’UPR, cliquez ici : Lettre UPR