Et si la Covid-19 était le prétexte parfait pour faire tomber Trump? En tout cas, si ce dernier ne l’a pas compris ainsi, ce n’est pas le cas de l’Etat profond américain qui ne ménage aucun effort pour se débarrasser d’un président hors système qui refuse catégoriquement de jouer le jeu. Pour l’Etat profond, il est hors de question que Trump continue de gouverner les Etats-Unis et la pandémie qui a déjà fait presque 100 000 morts semble être l’occasion parfaite pour en finir avec lui.
En effet, le « Deep State » ou l’Etat profond américain n’a jamais digéré l’arrivée de Trump à la Maison Blanche. Sa candidate favorite a été Hillary Clinton, ex Première dame et ex secrétaire d’Etat sous Obama qui n’a pas su empêcher en 2016 l’arrivée d’un président jugé « populiste » à la tête des Etats-Unis.
Dès l’arrivée de Trump à la Maison Blanche, l’Etat profond avait ourdi un stratagème très efficace pour le destituer, en inventant de toutes pièces le fameux « Russia Dossier », accusant le 45ème président des Etats-Unis d’avoir remporté la présidentielle américaine grâce à la Russie.
Une enquête confiée au procureur Robert Mueller a été ouverte et pendant deux ans, Donald Trump et ses proches ont été persécutés, humiliés, vilipendés et calomniés par un Etat profond dont l’unique objectif a été (et reste toujours) d’évincer le successeur de Barack Obama.
Pour avoir une idée de la violence de cette persécution, il faudra se focaliser sur les chiffres suivans : l’enquête sur une supposée collusion entre Trump et la Russie a duré 675 jours et a coûté au contribuable américain 25 millions de dollars, 2 800 personnes se sont présentées devant le juge, 500 témoins ont été entendus et 500 mandats d’arrêt ont été émis contre des personnalités politiques très proches du président. Pourtant, au bout de deux ans et demi de mensonge, Trump a fini par être acquitté début février par la Cour Suprême qui inflige ainsi au parti Démocrate un revers sans précédent à deux ans seulement d’une présidentielle cruciale.
Depuis l’arrivée de Trump au pouvoir, le parti Démocrate, totalement entre les mains de l’Etat profond, a tenté, au moins à trois reprises (voire plus), de destituer Trump, pour abus de pouvoir, pour ingérence russe dans la présidentielle américaine ou autre. Aucune de ces tentatives n’a porté ses fruits.
Désormais, l’Etat profond veut en finir, une bonne fois pour toute, avec le 45ème président connu pour son « politiquement incorrect ». Et la pandémie lui offre une immense occasion pour y arriver. Déjà, si vous suivez l’actu, vous avez certainement remarqué la manœuvre purement politicienne orchestrée par les Démocrates pour saboter l’économie américaine comme stratégie de faire tomber Trump, en voulant maintenir à tout prix le confinement au détriment des millions de citoyens qui, eux, exigent la réouverture des entreprises afin de ne pas se retrouver à la rue. Il a fallu une véritable révolte contre les gouverneurs de quelques Etats pour que l’Etat profond finisse par abdiquer.
Ce même Etat profond a tenté à plusieurs reprises de coller à Trump le virus. Il suffisait pour cela juste qu’un cas positif soit déclaré à la Maison Blanche pour que tous les médias à la botte du pouvoir exigent que le président soit testé. Lorsque Trump a révélé il y a quelques jours qu’il prenait de la chloroquine, ils ont immédiatement sauté sur l’occasion insinuant sans preuve que le président était atteint de Covid-19.
Aucune de ces stratégies de guerre déguisée contre Trump n’a porté ses fruits. Elles ont été un échec cuisant. Alors, qu’est-ce qui reste à l’Etat profond? Je pensais que ses manœuvres s’étaient épuisées mais apparemment non. Il lui en reste deux. La première consiste à annuler ou reporter la présidentielle car dans ce cas, à partir du 20 janvier 2021 à 12H00, Trump sera obligé d’abandonner la Maison Blanche et de redevenir un citoyen ordinaire. Je peux vous assurer que s’il quitte le Palais, il n’y reviendra plus.
Cette hypothèse est tout de même très peu probable. Cependant, il y a une autre plus efficace qui leur va bien : le mail-in ballot (le vote par mail). Trump s’y oppose fermement arguant que ceci favoriserait les fraudes. Pour le président américain, le vote par mail ne devrait être autorisé qu’en cas de force majeur, notamment pour des citoyens ne pouvant pas se rendre dans leurs bureaux de vote. D’ailleurs, ces dernières heures, une plainte a été déposée par des Républicains contre le gouverneur de Californie qui a précisément autorisé le vote par mail à tous les habitants de son Etat.
Le vote par mail, qui est loin de faire l’unanimité, semble étrangement avoir conquis les cœurs des Démocrates qui estiment que c’est le seul et unique moyen efficace, en période de pandémie, de garantir la tenue des élections sans mettre en danger la santé des électeurs. « Le Coronavirus pose une menace à une élection libre et transparente. Mais, nous pouvons régler ce problème. Nous avons besoin de voter par mail », a d’ailleurs déclaré Elizabeth Warren, figure politique démocrate.
L’obsession de l’Etat profond à vouloir à tout prix imposer un vote par mail cache une autre réalité que les Républicains ont bien comprise. Ce n’est en effet rien d’autre qu’une tentative déguisée de manipuler les élections à travers la fraude pour finalement placer à la Maison Blanche un candidat totalement soumis à leur agenda. C’est un moyen très efficace pour éliminer Trump et je ne serais pas surpris que cette énième stratégie porte ses fruits.
Trump s’y oppose fermement et a toutes les raisons de le faire.