Conflit en Ukraine : le patron de l’OTAN appelle à faire pression sur la Russie

A woman holds a poster against war at Kiev's Independence Square, in Ukraine, Thursday, March 6, 2014. The Heads of State of the EU will meet Thursday in emergency session in Brussels to discuss the situation in Ukraine. The destroyed trade union offices which was burned in clashes seen in the background (AP Photo/Efrem Lukatsky)

Jens Stoltenberg, Secrétaire général de l’OTAN, a appelé ce mercredi 7 décembre 2016 à faire pression sur la Russie pour qu’elle respecte ses engagements concernant l’accord de paix signé pour mettre fin au conflit dans l’est de l’Ukraine

Jens Stoltenberg, Secrétaire général de l’OTAN, est en train de faire pression sur les alliés occidentaux afin de maintenir la pression diplomatique et les sanctions contre la Russie jusqu’à ce qu’elle respecte ses engagements concernant l’accord de paix signé avec l’Ukraine.

Après des pourparlers entretenus avec des ministres des Affaires étrangères de l’OTAN et de l’Ukraine, Stoltenberg a fait état ce mercredi d’une « hausse massive des violations de cessez-le-feu » dans l’est de l’Ukraine, déchiré par le conflit avec le voisin russe. Il fait savoir que des centaines d’explosions sont reportées tous les jours, dont beaucoup sont causées par des armes lourdes dont l’usage est banni par les accords de Minsk.

« La diplomatie offre la seule solution viable au conflit en Ukraine »

Le Secrétaire général de l’OTAN dira : « la communauté internationale doit continuer à faire pression sur la Russie pour qu’elle respecte ses obligations, surtout lorsque la situation sécuritaire en Ukraine reste si grave. Il est important que des sanctions économiques soient maintenues ».

Dans une rencontre avec les ministres des Affaires étrangères de la Russie, de la France, de l’Allemagne et de l’Ukraine, Jens Stoltenberg mise sur une résolution du conflit par voie diplomatique. « La diplomatie offre la seule solution viable au conflit en Ukraine, donc c’est malheureux que la rencontre de la semaine dernière du format Normandie n’ait pas été inclusif ».

Il est important de rappeler que plus de 9 600 civils ont été tués dans l’est de l’Ukraine depuis que la guerre contre la Russie a éclaté en avril 2014. Les séparatistes ukrainiens, soutenus par la Russie, combattent les troupes gouvernementales ukrainiennes. La Russie et l’Ukraine ne cessent de se rejeter la responsabilité concernant l’enlisement des pourparlers de paix.

« Des sanctions qui divisent »

Rappelons également que l’accord de Minsk a prévu que l’Ukraine reprenne le contrôle des régions occupées par les forces rebelles soutenues par la Russie et qui sont situées au long de la frontière russe. L’accord avait garanti à cette zone un statut spécial, avait appelé à la tenue des élections locales et à l’amnistie des rebelles.

L’Union Européenne a imposé des sanctions à la Russie sur le conflit en Ukraine. Certaines des mesures devraient être étendues en janvier, mais des couacs apparaissent déjà au sein des pays de l’Union Européenne et certains pays ayant une forte dépendance à l’énergie russe veulent que les sanctions soient allégées.

SHARE
Cheikh DIENG est fondateur et rédacteur en chef du site www.lecourrier-du-soir.com. Diplômé en Médias Internationaux à Paris, en Langues et Marché des Médias à Dijon et en Langues étrangères (anglais, espagnol et italien), ce passionné de journalisme intervient dans des domaines aussi divers que la politique internationale, l’économie, le sport, la culture entre autres. Il est aussi auteur du livre : "Covid-19 ; le monde d'après sera une dictature". Contact : cheikhdieng05@gmail.com