Le gouvernement s’attaque aux assureurs santé qui seront contraints à la fin de l’année de payer une taxe, appelée « contribution exceptionnelle ». Le gouvernement veut les pousser à rendre une partie des 2,6 milliards d’euros qu’ils ont économisés pendant le confinement pour ainsi éponger les pertes colossales de l’assurance-maladie
Les assureurs santé priés de passer à la caisse. Alors que la dette publique connaît une hausse exponentielle et que l’économie est plongée dans une récession sans précédent, l’Etat cherche à tout prix à amortir le choc de la crise et jette désormais son dévolu sur les complémentaires santé qui ont économisé 2,6 milliards d’euros de remboursements pendant la crise sanitaire.
C’est la révélation faite ce lundi 3 août par Les Echos. En effet, d’après la source, l’Etat va prélever, dès la fin de l’année, une « contribution exceptionnelle ». L’idée, selon Les Echos, est d’ « éponger une partie des pertes de l’assurance-maladie qui s’annoncent dantesques : 31 milliards d’euros en 2020, en raison de la chute des rentrées de cotisations ».
Le journal Les Echos ajoute que les trois familles d’organisme complémentaire (assureurs, institutions de prévoyance et mutuelle) ont été informées en juillet dernier lors d’une réunion rue de Ségur, même si pour l’heure, les assureurs cherchent à faire la sourde oreille affirmant que les « modalités » du gouvernement leur semblent « floues ».
Pour le moment, le montant qui sera prélevé reste un mystère, mais l’Etat refuse à tout prix un passage de force dans un contexte extrêmement tendu.