Dans un long texte publié sur son blog officiel, Bill Gates, analysant la pandémie à Coronavirus, a fait part de son étonnement concernant le taux de mortalité relativement bas de l’Afrique par rapport aux pays développés tels que les Etats-Unis et l’Europe. Le milliardaire qui prédisait des millions de morts dans ce continent revient sur ses propos et admet que ses prédictions sont (en tout cas) jusqu’ici totalement fausses
Le miracle africain en pleine pandémie mondiale. L’usage du vocable « miracle » n’est en rien une exagération. Il ne fait traduire une réalité indéniable qui est celle que dans cette pandémie mondiale qui a fait des millions de morts, le continent africain a déjoué tous les pronostics alors que des oiseaux de mauvais augure annonçaient une hécatombe.
En effet, neuf mois après l’arrivée de la pandémie à Coronavirus, un milliardaire, et pas des moindres, se dit étonné de la résilience du continent. Il s’agit de Bill Gates qui, pour la première fois depuis le début de la crise sanitaire, reconnaît s’être trompé sur les prédictions macabres qu’il avait émises à l’endroit de l’Afrique.
« S’il y a une erreur dont je suis heureux d’avoir eu tort (au moins j’espère m’être trompé), c’est d’avoir exprimé ma crainte que la Covid-19 gagnerait du terrain dans les pays sous-développés. Jusqu’ici, ceci n’a pas été vrai. Par exemple, dans la plupart des pays subsahariens, les taux de contamination et de mortalité sont plus bas que ceux enregistrés aux Etats-Unis et en l’Europe », s’étonne le milliardaire dans une note publiée sur son blog Gates Notes.
Et de poursuivre : « nous n’avons pas suffisamment de données pour comprendre pourquoi les chiffres ne sont pas aussi élevés que je ne le pensais ». Selon Bill Gates, ce taux bas de mortalité en Afrique peut s’expliquer par deux facteurs : 1) le fait que la population africaine est majoritairement jeune comparé au reste du monde et 2) par le fait que la plupart des Africains vivant en zones rurales passent plus de temps dehors (en plein air), ce qui réduit la vitesse de contamination.
« Il est possible (même si j’espère que ce ne soit pas le cas) que les chiffres soient plus élevés qu’ils ne le paraissent car les failles dans le système sanitaire des pays africains font qu’il est très difficile de surveiller l’évolution de la maladie avec précision », explique le milliardaire.
Pour lire la note de Bill Gates, cliquez ici : Gates Notes