Le Sénégal et la Mauritanie annoncent le début de leur premier projet de développement du champ gazier de Grand Tortue Ahmeyim pour 2023
En dépit de la gravissime affaire de corruption dans laquelle la multinationale britannique BP a été citée au Sénégal en 2019, l’Etat sénégalais ne compte pas mettre fin à ses relations avec le géant pétrolier anglais dans ses projets d’exploration de gaz et de pétrole dans cette partie d’Afrique.
C’est du moins le sentiment qui nous anime après avoir eu connaissance de la révélation de WorldOil. En effet, d’après cette source, l’Etat du Sénégal et de la Mauritanie se sont associés à d’autres multinationales telles que BP et Kosmos afin de mettre en marche un projet destiné à produire 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an et 70 millions de décime cube de gaz naturel par jour lors de sa première phase. Le coût du projet est estimé à 4,3 milliards de dollars.
« Les retombées seront partagées entre le Sénégal et la Mauritanie »
D’après la ministre sénégalaise du pétrole et des énergies, Sophie Gladima, les bénéfices du projet seront partagés entre le Sénégal et la Mauritanie. La ministre a également expliqué que l’avènement de la pandémie à Coronavirus a incité les autorités à repousser le projet initialement prévu pour 2022.
Interrogée par la presse, Gladima fait savoir que l’Etat du Sénégal, en tout cas pour le moment, rejette toute idée de s’associer avec des organisations internationales dans ce projet. « Toute négociation pour rejoindre une organisation internationale ou pas est prématurée. Le Sénégal se focalise sur le développement de ses projets pétroliers afin d’atteindre son objectif qui est d’entamer la production en 2023 », a-t-elle déclaré.