Le nom de la personne qui a préparé le dossier compromettant sur les présumées relations entre la Russie et Donald Trump a été révélé. Il s’agit d’un ex agent de renseignement britannique âgé de 52 ans
Un ex agent de renseignement américain qui est aujourd’hui directeur d’une entreprise privée spécialisée dans la sécurité et les investigations a été identifié comme l’auteur d’un dossier compromettant sur les activités de Trump et ses liens avec la Russie. C’est du moins ce que révèle Wall Street Journal qui cite des sources proches du dossier.
L’homme en question répond au nom de Christopher Steele. De source proche, il a préparé le dossier. Dans son dossier, Christopher Steele accuse le Kremlin d’avoir été en contact avec l’équipe de campagne de Donald Trump. Le dossier ajoute que les autorités russes détiennent des informations embarrassantes sur la vie privée du nouveau président des Etats-Unis.
Le dossier ajoute que les autorités auraient en effet utilisé ces informations pour faire chanter Trump. Christopher Steele partage le même bureau avec Christopher Burrows. Ce dernier a été joint par le Wall Street Journal mais il a refusé de se prononcer sur ce dossier très sensible. Pour l’instant, Christopher refuse catégoriquement d’accorder une interview à la presse sur son dossier. Il demeure introuvable.
« Le dossier transmis à des grandes autorités judiciaires européennes et américaines »
Rappelons que le dossier avait été largement traité par la presse internationale ce lundi 12 janvier 2017. Dans les médias, l’on parle de mémos qui auraient été rédigés entre Juin et Décembre 2016. Christopher Steele s’est ensuite chargé d’envoyer le dossier à des autorités judiciaires européennes et américaines, dont le FBI.
Le dossier, relayé par les médias, avait ensuite fait polémique. Donald Trump nie en bloc et parle de « fausses informations ». Dans un twitte publié, le nouveau président américain regrette que les services de renseignement américain aient publié des informations aussi sensibles. « Les services de renseignement n’auraient dû permettre que cette ‘fausse fuite’ soit divulguée publiquement », avait dénoncé Donald Trump.