4200 policiers déployés pour réprimer la manif pro-Palestine : Macron confirme qu’il gouverne par la terreur

4200 policiers déployés à Paris pour interdire la manifestation en soutien au peuple palestinien. A part l’Etat français, il y a eu très peu de gouvernements au monde qui ont été si durs envers des manifestants qui ne sont ni des criminels ni des casseurs comme certains veulent nous le faire croire.

En effet, sur les réseaux sociaux, plusieurs images nous sont parvenues de la Grande-Bretagne, de la Belgique ou encore d’Australie. Contrairement à ce qu’on pu voir en France, dans les pays cités, les manifs n’ont pas été interdites et les manifestants n’ont pas eu droit à des violentes charges comme cela été le cas à Paris.

Les scènes surréalistes auxquels on a eu droit ce samedi nous rappellent celles auxquelles les médias nous avaient habitués en novembre et décembre 2018 lorsque des millions de Français, appelés Gilets Jaunes, étaient descendus dans les rues du pays pour dénoncer une politique néolibérale dont l’unique but consiste à plumer le peuple. En effet, la répression violente à laquelle l’Etat a eu recours en 2018 et 2019 contre sa propre population avait fait le tour du web et avait porté un sacré coup à l’image de la France que certains ne voient plus comme une Démocratie.

Ce mardi, la violence a été de retour dans les rues de la capitale et a opposé (contrairement aux fausses allégations avancées par certains) l’Etat à une partie de la population française dont l’unique tort a été de dénoncer les exactions de l’Etat d’Israël qui, ce 15 mai, s’en est ouvertement pris à la presse internationale en bombardant un immeuble où étaient logés des journalistes étrangers venus couvrir les événements qui secouent le Proche-Orient ces derniers jours.

Osons dire les choses : la répression n’avait pas sa place dans une manifestation où 97% des participants ne sont ni des terroristes, ni des islamistes encore moins des agents étrangers venus déverser leur haine du Juif en France. Mais, elle (la répression) a permis de voir le vrai visage de la Démocratie macronienne qui n’est rien d’autre qu’une parodie de Démocratie où la voix du peuple ne compte pas et où la seule autorité de l’Etat repose sur l’usage disproportionné de la force exercée par les forces de l’ordre en toute impunité.

Emmanuel Macron a raté une grosse occasion d’entrer dans l’Histoire comme l’avait fait Jacques Chirac en 2002 lorsqu’il avait publiquement infligé une claque aux Etats-Unis en refusant catégoriquement d’envoyer ses soldats dans le désert irakien pour y combattre le régime sanguinaire de Saddam Hussein. Une décision devait être prise. Elle a été prise par Chirac qui a certes froissé ses alliés traditionnels mais qui, par son refus courageux de sacrifier une partie de son armée pour les yeux de Washington, a rétabli la souveraineté de la France.

20 ans plus tard, le plus jeune président de la Vème a complètement rétabli la soumission de son pays en refusant non seulement de condamner les frappes aériennes de l’armée d’Israël mais en s’acharnant à réprimer les soutiens du peuple palestinien qui a été privé de sa terre et de ses droits les plus élémentaires dont celui d’exister en tant qu’Etat souverain et indépendant.

Le déploiement de 4200 policiers dans les rues de Paris est aussi absurde que périlleux et confirme que la France sous Macron est tombée bien bas.