La dette publique française vient d’atteindre les 2 739,2 milliards d’euros, soit 118,2% du PIB. Une très mauvaise nouvelle pour Emmanuel Macron à quelques mois des élections présidentielles
Une très mauvaise nouvelle pour la France. Au moment où le pays se démène pour faire face à la pandémie à Coronavirus qui a eu un impact non moins négligeable sur l’économie du pays, la dette publique de la France continue de grimper de manière exponentielle, comme l’indique l’Insee (Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques).
En effet, dans un communiqué rendu public ce 25 juin et lu par Lecourrier-du-soir.com, l’institut évalue la dette publique de la France à 2 739,2 milliards d’euros à la fin du premier trimestre 2021. D’après l’Insee, il s’agit d’une hausse de 89,0 milliards d’euros dû en partie au financement des mesures de soutien liés à la crise sanitaire et au plan de relance.
Ainsi, note l’institut, « à la fin du premier trimestre 2021, la dette publique de Maastricht s’établit à 2 739,2 Md€, soit 118,2 % du PIB. Après la diminution du quatrième trimestre 2020 (−23,7 Md€), la dette augmente nettement ce trimestre (+89,0 Md€), en partie pour financer les mesures de soutien liées à la crise sanitaire et le plan de relance ; près de la moitié de cet endettement alimente par ailleurs la trésorerie des administrations publiques, principalement celles de l’État et de l’Acoss. De ce fait, la dette nette des administrations publiques augmente moins fortement (+ 48,3 Md€) au premier trimestre pour s’établir à 104,0 % du PIB. »
« Une contribution de l’Etat en hause de 61,3 milliards d’euros »
Le communiqué fournit des détails. « Au premier trimestre 2021, la contribution de l’État à la dette publique augmente de 61,3 Md€. L’État émet principalement des titres négociables de long terme (+57,8 Md€) et dans une moindre mesure des titres de court terme (+5,0 Md€). Par ailleurs, les dépôts des correspondants au Trésor diminuent de 1,5 Md€. »
Et de poursuivre : « la contribution à la dette brute des administrations de sécurité sociale (Asso) s’accroît également (+26,3 Md€). L’Acoss s’endette de 9,3 Md€ via l’émission de titres de court terme ; la dette de la Cades augmente de 16,6 Md€ principalement sous la forme de titres négociables de long terme (+18,2 Md€), tandis que son encours de titres à court terme diminue (−2,2 Md€). Lors de ce trimestre, la Cades a versé 8,7 Md€ à l’Acoss au titre des reprises de dettes de la Cnam et du FSV. »
Pour lire le communiqué dans son intégralité, cliquez ici : INSEE