Le média EU Observer dit avoir consulté un document confidentiel de l’UE dans lequel il est question de déployer une mission militaire européenne en Libye pour contrer les puissances étrangères déjà sur place
Guerre d’influence ou nouvelle invasion militaire en Libye? La question est posée et des éléments de réponse nous parviendront dans un futur proche. En tout cas, la récente révélation faite par le média EUOBSERVER ce 19 juillet n’a pas laissé l’Union Européenne indifférente.
En effet, dans un article exclusif réservé aux abonnés et lu par Lecourrier-du-soir.com, le média en question avance que l’Union Européenne se prépare à déployer une mission militaire en Libye, pays en proie à une guerre civile et où des armées étrangères (russes et turques) sont déjà déployées.
« L’UE veut concurrencer la Russie et la Chine »
« L’Union Européenne renforce ses projets de déployer une mission militaire en Libye afin de concurrencer les puissances étrangères déjà sur place », note Euobserver.com qui dit avoir consulté un document confidentiel. D’après la source, le document en question est daté du 1er juillet.
Dans le document, l’UE déroule son agenda. Pour elle, il est urgent de déployer des opérations à « grande échelle » dans ce pays d’Afrique du Nord. L’objectif, comme le souligne le média, est pour l’Union Européenne de mettre fin au trafic d’arme et d’être humain. L’UE semble profondément embarrassée par les mercenaires russes et turcs qui opèrent dans ce pays.
« L’UE dément »
L’information a été relayée par plusieurs sources ces dernières heures. Mais, elle a été démentie par l’UE, selon des informations qui nous parviennent du média libyen, LibyaObserver. En effet, d’après cette source, la chef du Service Européen de l’Action Extérieure, Nabila Massrali, a fait savoir lundi que l’UE n’envisage aucunement une mission militaire dans ce pays.
Il faut dire que l’information concernant une éventuelle mission militaire européenne en Libye ne date pas d’hier. En effet, dès 2016, l’info avait été relayée par l’agence de presse, Reuters qui citait également un document confidentiel.