Dans une interview accordée à ABC News ce mercredi 25 janvier 2017, Donald Trump a regretté que les Etats-Unis n’aient pas mis la main sur le pétrole irakien en quittant ce pays. Une situation qui, selon lui, empêcherait l’Etat Islamique de pouvoir se financer
Donald Trump détiendrait-il le secret pour éliminer le groupe terroriste, Etat Islamique ? Dans une interview accordée à ABC News ce mercredi, le président américain est droit dans ses bottes. Il estime en effet que si Etat Islamique existe encore en Irak, c’est parce qu’il y a le pétrole.
« Nous aurions dû garder le pétrole quand nous avons quitté le pays. Et vous savez, c’est très intéressant. Si nous avions pris le pétrole, il n’y aurait pas eu Etat Islamique parce qu’ils se financent avec le pétrole. C’est là où ils se font de l’argent », dit le nouveau président des Etats-Unis.
« Le pétrole appartient aux Irakiens seulement »
Rappelons que ce n’est pas la première fois que Donald Trump évoque le pétrole irakien. Il y a deux semaines, il avait déclaré que les Etats-Unis auraient dû garder le pétrole irakien pour leurs sacrifices dans ce pays. Ses déclarations avaient immédiatement fait réagir Haider Al-Abadi, Premier ministre irakien, qui avait recadré Trump, précisant que « le pétrole appartient aux Irakiens seulement ».
Le nouveau président américain a, à maintes reprises, évoqué l’échec du retrait américain de l’Irak, une situation qui, selon lui, a créé un « vide » et a permis la création de l’Etat Islamique. De nombreux critiques s’étaient attaqués à lui concernant l’idée de s’approprier l’or noir irakien. Pour ses détracteurs, ce serait un crime de guerre et une violation du droit international.
« Je les appelle des cons »
Sur l’Irak, Donald Trump a toujours traité ses détracteurs de « cons ». « Pouvez-vous croire à cela ? Qui sont les critiques qui disent cela ? Des cons. Je ne peux pas les appeler des critiques. Je les appelle des cons », lançait-il. Sur sa stratégie contre le groupe Etat-Islamique, Trump ne veut donner aucune piste.
« On verra ce qui se passera. On va voir ce qui va se passer. Vous savez, je vous ai dit et j’ai dit à tous ceux qui veulent parler que s’agissant des décisions militaires, je ne veux pas discuter. Je veux que les actions prennent place avant que le débat ne prenne place », avait-il souligné.