Hassan Rohani, président de la République Islamique d’Iran, a profité de la 17ème Fédération mondiale des Associations de guides touristiques qui s’est ouverte en Iran ce samedi 28 janvier 2017 pour adresser un message au nouveau président américain sur son projet de construire un mur entre les Etats-Unis et le Mexique. Hassan Rohani appelle au rapprochement entre les peuples
Hassan Rohani, président de la République Islamique d’Iran, a adressé un message à Donald Trump, nouveau président des Etats-Unis. Dans son discours prononcé lors d’une conférence sur le tourisme qui s’est tenu en Iran ce samedi, Hassan Rohani a mis en garde le nouveau président américain contre la construction d’un mur pour séparer les Etats-Unis et le Mexique.
« Aujourd’hui, ce n’est plus l’heure de construire des murs entre les nations », a déclaré le président iranien. Et d’ajouter : « ont-ils oublié que le mur de Berlin a été démoli il y a plusieurs années ? S’il existe un mur entre les nations, il doit être détruit ». Dans son discours, Rohani estime qu’un chef d’Etat doit éviter de diviser les nations.
« Aujourd’hui, personne ne peut contrer la mondialisation »
Hassan Rohani dira : « aujourd’hui, c’est le jour du voisinage. Nous sommes devenus des voisins culturellement et scientifiquement et la technologie a rendu les distances plus courtes. Aujourd’hui, personne ne peut contrer la mondialisation ». Le président iranien estime aussi que la suppression des accords commerciaux ne bénéficie pas au commerce et à l’économie internationaux ».
Le président iranien fait ainsi allusion à la décision prise par Donald Trump durant son premier jour de fonction de retirer les Etats-Unis du traité de l’Accord Trans-pacifique. Pour Hassan Rohani, plus d’ « échanges entre les nations » sont essentiels pour obtenir plus de stabilité et de sécurité dans le monde.
Rappelons que les relations entre l’Iran et l’administration Trump d’être très houleuses. Le président américain, Donald Trump, a plusieurs fois évoqué la possibilité d’annuler l’accord nucléaire qui a été signé entre l’Iran et 5 puissances occidentales en 2015. Une décision qui risque de susciter l’ire des dirigeants iraniens qui ont clairement martelé que l’accord ne sera pas revu.