Covid France : le Conseil Scientifique tranche pour une 3ème dose pour tous et prédit des semaines difficiles

Le Conseil Scientifique se dit favorable à une 3ème dose pour tous dans un avis rendu public ce 20 novembre. Son président, Jean-François Delfraissy, a prédit des semaines pas faciles autour de Noël, à en croire BFMTV

Face à la flambée des cas notés ces dernières heures, le Conseil Scientifique se dit favorable à une 3ème dose pour tous. L’organe, qui conseille le président de la République et dirigé par Jean-François Delfraissy, a livré son avis dans un communiqué daté du 20 novembre et intégralement lu par Lecourrier-du-soir.com.

En effet, dans la page 5 consacré aux « Propositions », le Conseil Scientifique insiste sur 6 points dont le premier spécifie clairement : « les sujets les plus âgés (à partir de 40-50 ans) sont les plus à risque (car avec plus de comorbidités) et sont donc prioritaires ». L’organe estime qu’une telle stratégie conduira à un niveau de vaccination de masse.

« Vers un niveau de vaccination de masse »

« Cet élargissement de l’indication de la 3e dose va conduire à nouveau à une vaccination
de masse. La disponibilité des vaccins est acquise. Par contre, il faut anticiper les aspects organisationnels de cette nouvelle vaccination de masse, qui va s’étaler de la mi-décembre 2021 à mars 2022 (compte-tenu du délai de 6 mois après la 2e dose). La répartition entre les centres de vaccination, les médecins généralistes, les pharmaciens d’officine doit être anticipée. », juge-t-il dans son deuxième point.

Concernant l’impact de la 3ème dose, le Conseil dira : « à court-terme : fin d’année 2021-début 2022. On pense observer un impact sur la protection vis-à-vis des formes sévères et graves chez les personnes les plus âgées/fragiles, et donc un retentissement plus limité sur le système de soins en particulier hospitalier ».

Et d’ajouter : « à moyen-long terme (printemps 2022), la 3e dose/rappel pourrait avoir un
impact chez les populations les plus jeunes (circulation du virus) et limiter ainsi
le risque de reprise épidémique au printemps 2022 ».

Pour lire l’avis dans sa version originale, cliquez ici : Conseil Scientifique