Le Parlement arménien a voté vendredi dernier une loi autorisant les employeurs à licencier les salariés non-vaccinés
Les non-vaccinés deviennent, une nouvelle fois, la cible. Si dans les grandes démocraties occidentales, un certain nombre de mesures leur a déjà rendu la vie dure. Ce n’est guère mieux ailleurs où les employeurs sont autorisés et encouragés par leurs Etats à se débarrasser d’eux sans état d’âme.
C’est du moins ce qui se passe en Arménie. En effet, selon le média américain Fox News, le parlement arménien a approuvé vendredi une loi autorisant les employeurs à licencier les salariés qui refusent de présenter des preuves de vaccination contre le Covid ou un test PCR négatif.
La décision a été confirmée à la presse par Ruben Sargsyan, ministre arménien du Travail et des Affaires Sociales. « Si l’employé ne fournit pas un certificat de vaccination ou un test PCR négatif, l’employeur a le droit de l’écarter de son lieu de travail, de suspendre son salaire et de le licencier s’il ne se présente pas à son lieu de travail pendant 10 jours à cause de cela », a-t-il martelé.
La source, qui cite le même ministre arménien, ajoute que le président du pays, le premier ministre, les députés, le Défenseur des Droits…. ne sont pas concernés par cette mesure. Justifiant l’exemption de ces personnalités politiques de premier plan, le ministre Ruben Sargsyan explique qu’il s’agit de postes institutionnels dont les occupants ont été nommés en accord avec la Constitution.