La CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) a infligé ce 9 janvier, depuis Accra (capitale du Ghana), de lourdes sanctions contre le Mali dont la junte militaire au pouvoir depuis août 2020 n’a pas tenu sa promesse d’organiser des élections en février pour restaurer le pouvoir civil
La CEDEA inflige une lourde sanction au Mali. En effet, après l’échec des dirigeants maliens à organiser une élection au mois de février pour rendre le pouvoir aux civils, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest a décidé de punir la junte au pouvoir. Et la sanction annoncée ce 9 janvier a été très sévère.
Ainsi, d’après le média malien Maliactu.net, 5 mesures ont été prises par la CEDEAO à savoir :
- fermeture des frontières du Mali avec les Etats membres de l’UEMOA
- retrait de tous les ambassadeurs des pays membres de l’UEMOA
- suspension des transactions avec les pays membres de la CEDEAO
- gel des avoirs du Mali auprès de la Banque centrale de BCEAO
- fin de l’aide financière
La source parle de sanction à effet immédiat. Ce 9 janvier, l’information a été confirmée par le média français RFI qui nous apprend ceci : « le sommet a constaté que la transition avait échoué en ne parvenant pas à organiser des élections à la date du 27 février 2022 comme convenu. »
La chaîne française ajoute : « les diplomates estiment le chronogramme proposé par le Mali ‘inacceptable’. Un appel est lancé aux autorités de transition maliennes de suspendre les grandes mesures de réforme jusqu’à l’entrée en fonction des institutions légitimes qui seront mises en place après les élections. Le Mali, qui proposait une durée de transition de quatre ans, devra donc revoir sa copie. »