A un mois de la présidentielle en France, le bilan d’Emmanuel Macron est passé au peigne-fin. Et le résultat pourrait ne pas plaire à ses soutiens qui sont pourtant de plus en plus nombreux dans la classe politique. En tout cas, ce 4 mars, le média français France Info a fait le bilan des promesses de campagne faites en 2017 par Macron et l’on serait tenté de dire qu’il n’a pas vraiment tenu parole.
En effet, d’après cette source, sur les 100 promesses emblématiques faites par le candidat de la LREM en 2017, seules 46 ont été tenues. 28 ont été en partie tenues et 26 autres n’ont pas du tout été respectées. France Info a détaillé les différentes promesses tenues par l’ex ministre de l’Economie de François Hollande.
Parmi celles-ci, figurent : celle de permettre à tous les travailleurs d’avoir droit à l’assurance-maladie; remplacer l’impôt sur la fortune (ISF) par l’impôt sur la fortune immobilière (IFI); recruter 10 000 policiers et gendarmes supplémentaires, interdire les téléphones portables dans les écoles et collèges, moderniser le baccalauréat, créer une prime à la casse à 1 000 euros; rénover les bâtiments publics de 4 milliards d’euros; renforcer le droit à l’oubli des maladies…
Parmi celles en partie tenues, on peut en citer : hausse des salaries des soignants et optimisation du financement des hôpitaux, formation des Imams aux valeurs de la République; publications des noms des entreprises qui ne respectent pas l’égalité homme-femme, ouverture des bibliothèques le soit et le dimanche; loi sur la moralisation de la vie publique; fermeture des centrales à charbon; suppression des cotisations patronales pour les salariés payés au smic…
Parmi les promesses pas du tenues par le président, figurent : suppression de 120 000 postes de fonctionnaires, création d’un service militaire obligatoire et universel d’un mois; hausse de la fiscalité du diesel pour réduire la pollution de l’air, instauration d’un régime de retraite universel: congés de maternité unique pour toutes les femmes; ramener le chômage à 7% et créer 1,3 millions d’emplois, construction de 15 000 places de prison supplémentaires durant le premier quinquennat; création d’un nouveau statut de presse afin de garantir l’indépendance journalistique…
A moins d’un mois d’une présidentielle cruciale pour le plus jeune président de la Vème République, la publication de cette information risque de susciter un gros malaise chez ses sympathisants, tant les promesses non tenues par Macron ont été si nombreuses. Pourtant, en dépit de cet état de fait, le président ne s’est pas gêné de manifester sa volonté de briguer un second mandat. Il a officialisé sa candidature cette semaine dans la presse régionale.
