Une étude scientifique israélienne fustige la durée très courte de protection de la 4ème dose au moment où, en France, l’Etat invite les citoyens âgés de 60 ans et plus à y recourir
Une mauvaise nouvelle pour Olivier Véran. Ce jeudi, le ministre français de la Santé, invité sur le plateau de RTL, a annoncé l’ouverture d’une seconde dose de rappel (l’équivalent d’une 4ème dose) pour les personnes âgées de 60 ans et plus. Le ministre a justifié cette mesure par le fait que la deuxième dose de rappel permet de « réduire de 80% le risque d’hospitalisation, de réanimation et de décès ».
Face aux journalistes, il déclare : « cela répond à une demande d’un certain nombre de nos concitoyens qui, bien qu’ils n’aient pas 80 ans, se disent : ‘le virus circule beaucoup en ce moment, ce serait quand même plus rassuré si je pouvais avoir un rappel' ». Le ministre reconnaît que cette deuxième dose peut être une 4ème dose mais précise que ce n’est pas une obligation.
#Covid19 : « Nous allons ouvrir la seconde dose de rappel pour les 60 ans et plus », annonce @olivierveran dans #RTLMatin avec Yves Calvi et @VenturaAlba pic.twitter.com/waRiOf1Qrw
— RTL France (@RTLFrance) April 7, 2022
Mais, la suggestion d’une 4ème dose formulée par Véran risque de faire grincer des dents. Car, ces deux derniers jours, notre média, Lecourrier-du-soir.com, a appris de plusieurs sources fiables la publication d’une étude menée par des chercheurs israéliens et remettant en cause l’efficacité de la 4ème dose qui, selon elle, a « une durée de protection très courte ».
L’étude en question a été relayée par la chaîne CNN. En effet, d’après cette source, elle a été publiée dans le journal scientifique anglais, England Journal of Medecine. Elle s’est focalisée sur 1,25 millions de citoyens israéliens âgés de 60 ans et plus et pleinement vaccinés entre janvier et mars 2022. Après étude, les chercheurs sont arrivés à la conclusion que le taux d’infection sévère au Covid chez les 60 ayant pris 4 doses était plus faible que chez ceux ayant pris 3 doses.
La même information a été relayée par le média américain, The Hill. Citant l’étude en question, le média confirme effectivement que la durée de protection de la 4ème dose est plus courte, mais précise toutefois que celle-ci (la 4ème dose) protège contre des formes graves de la maladie.
Pour lire l’étude dans sa version originale, cliquez ici : Covid Study Israel