Jean Castex a quitté Matignon… pour de bon. Mais, ses avantages en tant qu’ex premier ministre le poursuivront pour quelque temps. C’est en tout cas ce que nous a appris le média Capital.fr qui, dans un article paru sur son site ce 16 mai, nous a expliqué, en détail, les privilèges que l’ex locataire de Matignon et les ministres sortants conserveront.
« Personnalité exposée de par ses fonctions passées, le chef du gouvernement sortant bénéficie d’un dispositif de protection policière coordonné par le Service de la protection du ministère de l’Intérieur (SDPL) », renseigne la source. Et de poursuivre : « en outre, il a droit, sur demande, à l’octroi d’un véhicule avec chauffeur (sans limite de durée) ainsi qu’à un secrétaire particulier dont la durée de mise à disposition a été limitée à dix ans – par un décret pris en septembre 2019 – à condition que ces mêmes avantages ne leur soient pas déjà octroyés dans le cadre d’une fonction élective ou d’un emploi public (mandat parlementaire, local…) ».
Et ce n’est pas tout. Jean Castex, comme tous les ex locataires de Matignon, conserve son indemnité, estimée à 15 000 euros brut par mois et ce, durant les trois mois qui suivent la fin de sa mission. Mais, la perception de cette indemnité transitoire doit respecter des conditions.
Sur ce, Capital.fr révèle : « la perception de cette indemnité transitoire est toutefois soumise à deux conditions : l’ancien Premier ministre doit avoir remis sa déclaration de patrimoine de fin de fonctions à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), conformément à la loi. Par ailleurs, l’indemnité transitoire n’est plus versée si l’ancien locataire de Matignon retrouve une fonction élective (rémunérée) ou une activité professionnelle dans les trois mois qui suivent son départ. »
D’après la même source, les ministres et secrétaires d’Etat ont aussi droit à des privilèges. « Pour les ministres, qui ne bénéficient pas d’autres avantages que le maintien temporaire du salaire, la règle est similaire. Sous réserve de remplir les deux conditions précitées, les sortants bénéficient de leur indemnité pendant trois mois. Dans ce cas, l’indemnité mensuelle est légèrement inférieure à 10.000 euros brut par mois, soit le traitement accordé aux ministres en exercice », révèle Capital.