Une étude scientifique publiée ce 25 mai par la revue scientifique britannique Nature a conclu que le vaccin a très peu de protection contre le Covid long. L’étude, consultée par Lecourrier-du-soir.com, a été relayée par le média américain CNBC ce mercredi 25 mai
Une étude qui suscite l’immense déception des scientifiques. En tout cas, deux ans après le début de la pandémie à Coronavirus, si l’on est tous d’accord que le vaccin est efficace dans la lutte contre le Covid, force est de reconnaître qu’il est loin d’être la panacée tant vantée par les médecins sur tous les plateaux de télé.
Ce n’est pas une opinion, mais des faits. En effet, ce 25 mai, le média américain, CNBC, a relayé les conclusions d’une étude menée par la revenue scientifique Nature qui a remis en cause l’efficacité du vaccin dans certains cas. D’après l’étude en question, le vaccin apporte très peu de protection aux patients souffrant d’un Covid long.
D’après l’étude, citée par le média américain, les risques d’un Covid long chez une personne pleinement vaccinée (comparé à une personne non-vaccinée) n’étaient que de seulement 15%. « Les vaccins sont un miracle en faisant ce qu’ils sont censés faire. Mais, ils offrent une modeste protection contre le Covid long », a déploré le docteur Ziyad Al-Ali qui a mené l’étude.
D’après le média CNBC, l’étude a été menée en se basant sur les données obtenues chez 34 000 personnes vaccinées qui ont attrapé le Covid et sur plus de 113 000 personnes non-vaccinées lorsqu’elles ont été atteintes de Covid dans la période allant de janvier 2021 à octobre 2021.
Si l’efficacité du vaccin n’a pas été démontrée concernant les personnes souffrant de Covid long, l’étude a, tout de même, reconnu que les personnes vaccinées présentaient des formes moins graves que celles non vaccinées.
Pour lire l’étude dans son intégralité, cliquez ici : Journal Nature
