Dans une interview accordée à ElDiarion.es, média espagnol, Bill Gates soutient l’idée qu’il est fort probable qu’une prochaine pandémie frappe le monde d’ici 20 ans. Face à la presse, le milliardaire n’a pas manqué de se prononcer sur la variole du singe et se dit surpris de l’arrivée brusque de ce virus qui avait presque disparu en Europe
Bill Gates tire la sonnette d’alarme. Le milliardaire américain qui, en 2021, évoquait déjà l’arrivée éventuelle de la variole dans le monde fait une nouvelle prédiction de taille qui risque, encore une fois, de faire trembler les réseaux sociaux. Pour le fondateur de Microsoft, il y a 50% de chance que le monde connaisse une nouvelle pandémie d’ici 20 ans.
Les propos de Gates ont été tenus ce 28 mai dans une interview accordée au média espagnol, ElDiario.es et intégralement lue par Lecourrier-du-soir.com. Venu rencontrer Pedro Sanchez, premier ministre espagnol, le philanthrope américain en a profité pour s’entretenir avec la presse espagnole et plusieurs sujets ont été abordés.
Ainsi, à la question de savoir ce qu’il pense de la prochaine pandémie, il rétorque : « il pourrait naître d’un virus que nous connaissons déjà. (…) Mais, il peut aussi être autre chose. Il peut être un virus fabriqué par l’homme, par un bioterroriste qui le fera circuler partout dans le monde. C’est un scénario effrayant parce qu’ils peuvent le répandre dans différents endroits du monde ».
Le milliardaire américain n’exclut pas non plus l’hypothèse d’un virus provenant de la nature. Sur ce, sa prédiction est sans ambages : « je calcule qu’il y a 50% de chance que nous ayons une pandémie d’origine naturelle dans les 20 prochaines années qui résultera du changement climatique ».
Dans l’interview, Bill Gates appelle à renforcer les pouvoirs de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en lui donnant les moyens financiers nécessaires pour faire face aux prochaines pandémies. Mais, le milliardaire n’a pas, non plus, éviter la question concernant les nombreuses théories conspirationnistes qui le visent depuis deux ans.
Gates se dit surpris. « Pour dire vrai, je ne m’y attendais pas. D’une certaine manière, je m’y suis habitué. J’en ris », dit-il. Le philanthrope regrette tout de même que des personnes aient perdu la vie durant la pandémie en suivant les conseils de médecins malveillants anti-vax ou anti-masque.
Sur la variole du singe, Bill Gates se dit préoccupé mais estime qu’il y a très peu de chance qu’elle ne se répande. Répondant à la question du média ElDiario.es, Gates demande à ce qu’on étudie pourquoi en Europe, où le virus de la variole n’a jamais été fréquent, il y apparaît subitement.
Pour lire l’interview dans sa version originale, cliquez ici : ElDiario.es