Les caisses d’allocations familiales ont détecté 42.959 fraudes en 2016, pour un montant de 275,4 millions d’euros. Un chiffre en hausse de 8%, témoin d’une efficacité accrue dans le contrôle alors que la fraude réelle reste stable. Allocations familiales, allocations logements, Revenu de solidarité activé (RSA), prime d’activité, allocation aux adultes handicapés (AAH)… Sur les quelque 70 milliards de prestations versées l’an dernier, la Caisse d’allocations familiales (CAF) a détecté 42.959 fraudes, représentant 275,4 millions d’euros.Un chiffre qui concerne 0,36% des allocataireset représente un montant moyen de fraude de 6412 euros. «Nous sommes de plus en plus efficaces dans la lutte contre la fraude», s’est réjoui Daniel Lenoir, directeur général de la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF) s’insurgeant contre l’idée reçue que les CAF seraient laxistes. «Pour preuve, sans que la fraude réelle augmente, la fraude détectée a doublé entre 2013 et 2016», souligne-t-il. Une efficacité permise grâce à des efforts de formation des agents, mais également de nouveaux outils comme le «Data Mining» qui permet de mieux cibler les dossiers à risque sur des critères statistiques et objectifs, ou encore un meilleur partage d’information avec d’autres administrations comme le Fisc ou Pole Emploi.