Ce 25 juillet, un panel composé de trois juges , basés à New-York, a rejeté à l’unanimité le recours en appel de Pfizer qui voulait procéder au co-paiement de deux de ses médicaments (extrêmement chers) destinés à lutter contre la crise cardiaque. Le procédé semble frauduleux car si la ruse avait connu un succès, Pfizer aurait eu droit à un remboursement de plusieurs milliards de dollars de la part de l’assurance-maladie. La justice américaine a donc tranché et a rejeté le recours en appel du géant pharmaceutique américain
Les ennuis judiciaires s’accumulent pour Pfizer. Après avoir récemment été condamné à une amende de 75 millions de dollars pour avoir escroqué le gouvernement britannique, le géant pharmaceutique américain vient d’essuyer un nouveau revers judiciaire qui lui a été infligé, cette fois-ci, par la justice de son pays.
En effet, d’après une information de l’agence de presse Reuters, reprise par plusieurs médias dont The National Post, Pfizer a perdu en appel. D’après la même source, un tribunal fédéral a rejeté le recours en appel du laboratoire américain qui protestait contre une loi fédérale connue sous le nom de Anti-KickBack Law mise en place pour lutter contre les fraudes des géants pharmaceutiques opérées au niveau de l’assurance-maladie.
D’après la source consultée par notre média, Pfizer voulait, coûte que coûte, effectuer un copaiement pour les patients souffrant de crise cardiaque et à qui ses médicaments (Vyndaqel et Vyndamax) ont été prescris. Pour comprendre le principe du co-paiement, il est défini par le média UEXGLOGBAL comme étant « une option parfois proposée par les compagnies d’assurance sur certaines couvertures médicales. Le principe est simple : sur certains actes médicaux, vous allez devoir payer un pourcentage du coût » et la compagnie d’assurance (ici Pfizer) paiera le reste.
Mais, il y a un couac! Car, les deux médicaments que le laboratoire américain (Pfizer) propose aux patients souffrant de crise cardiaque sont extrêmement chers car coûtant 225 000 dollars par an (aux patients) et 2 milliards de dollars par an au gouvernement américain.
Ainsi, face à l’instance de Pfizer de co-payer les deux médicaments à tout prix et de se faire rembourser par l’assurance-maladie, la justice américaine a fini par trancher. Et sa réponse est un « non » catégorique. En effet, d’après le National Post, la justice reproche à Pfizer, à travers son programme de co-paiement, de violer l’interdiction de fournir « sciemment et volontairement » un soutien financier pour induire des achats de médicaments remboursables par le gouvernement.
Le revers judiciaire semble avoir suscité l’immense bonheur des internautes qui, ces dernières heures, se sont réjouis du verdict de la justice américaine.
What if @pfizer lowered the drug cost instead? You’re telling me a company with $81 billion in revenue can’t make the drug more affordable?!
Go off!
Pfizer loses U.S. appeal over co-pays for heart failure patients https://t.co/h2Vyq11iq1— Scholasticjunkie (@Scholasticjunk2) July 26, 2022
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federal appeals court REJECTED Pfizer’s challenge to a U.S. anti-kickback lawthe drugmaker said prevented it from helping heart failure patients,
many with low incomes
afford medicine that cost $225,000/yearhttps://t.co/poOysJILWS
— Nightengalejml2 (@54nightengale) July 26, 2022