D’après une information exclusive du journal Le Point, l’ancien ministre Christophe Castaner s’intéresse au poste de ministre d’Etat à Monaco. Un poste prestigieux mais aussi très rémunérateur (35 000 euros net d’impôts)
On peut tout lui reprocher, mais personne n’osera remettre en cause son ambition politique. L’homme dont il est question ici n’est autre que Christophe Castaner, ex ministre de l’Intérieur d’Emmanuel Macron et réputé proche du président de la République. Après avoir dirigé le groupe LREM à l’Assemblée, il a l’ambition de devenir ministre d’Etat à Monaco, un poste très prisé dont la rémunération est estimée à 35 000 euros (net d’impôt).
C’est du moins la révélation faite ce 20 octobre par Le Point. « Nommé à la tête du conseil de surveillance du Grand Port de Marseille mais non encore installé, Christophe Castaner a une autre ambition, dont il a fait part à Emmanuel Macron : devenir ministre d’État à Monaco, c’est-à-dire chef du gouvernement de la principauté », révèle la source.
Et d’ajouter : « le détenteur de ce poste prestigieux et très rémunérateur (quelque 35 000 euros net d’impôts) est choisi par le président de la République avant d’être adoubé par le prince. Il est habituellement désigné parmi les hauts fonctionnaires français en fin de carrière – comme l’actuel titulaire, Pierre Dartout, 68 ans, ancien préfet de région, qui devrait quitter ses fonctions dans le courant de l’année prochaine ».
D’après les informations obtenues par Le Point, Castaner n’est pas le seul prétendant à ce poste. Deux autres noms sont également cités, à savoir Didier Guillaume, ancien ministre de l’Agriculture d’Emmanuel Macron et Bernard Gonzalez, préfet des Alpes-Maritimes qui, selon le média français, est « très apprécié à l’Elysée ».
L’information a été relayée par le média monégasque Radio Monaco qui nous a fait savoir que la principauté n’a pas encore pris sa décision. « (…), à Monaco, le Palais n’a pas encore évoqué publiquement la question de la succession de Pierre Dartout. Nommé en août 2020 à la tête du gouvernement par S.A.S le Prince Albert II, l’ancien préfet de la Région PACA achèvera son mandat l’été prochain. Cela-dit, on ne peut exclure que le Souverain décide de le reconduire dans ses fonctions. Dans le cas contraire, il faudra en effet lui trouver un remplaçant », note la source.