Aux Etats-Unis, 22 Etats se sont révoltés contre l’obligation vaccinale imposée aux soignants et exigent, dans une pétition lue par Lecourrier-du-soir.com, que le gouvernement américain mette fin à cette décision afin de soulager les hôpitaux qui subissent une sévère punérie de personnel
Une révolte contre l’obligation vaccinale. Si en France, Oliver Véran, ex ministre de la Santé et actuel porte-parole du gouvernement, s’est prononcé contre la réintégration des soignants non vaccinés, dans d’autres pays, l’obligation vaccinale est sévèrement dénoncée par les hommes politiques.
C’est du moins le cas des Etats-Unis où 22 Etats viennent d’exiger du gouvernement américain qu’il mette fin à l’obligation vaccinale des soignants. C’est l’information obtenue par notre média ce 17 novembre. En effet, dans une pétition datée du 17 novembre et lue par Lecourrier-du-soir.com, les pétitionnaires justifie leur initiative par le fait que le vaccin ne protège pas contre la transmission.
Et ce n’est pas tout. Dans leur pétition, les 22 Etats se plaignent surtout du fait que l’obligation vaccinale ait provoqué des pénuries de soignants dans les milieux ruraux. Dans le document lu par notre rédaction, les 22 Etats s’adressent directement au Ministère de la Santé.
« Nous, les Etats de Montana, Louisiane, Arizona, Tennessee, Alabama, Alaska, Arkansas, Floride, Indiana, Kansas, Kentucky, Mississippi, Missouri, Nebraska, New Hampshire, Ohio, Oklahoma, Caroline du Sud, Texas, Utah, Virginie et Wyoming, demandons solennellement au ministère de la Santé et au Centers for Medicare & Medicaid Services (CMS) de mettre fin à l’IFR (Interim Final Rule) (qui a permis au gouvernement fédéral de rendre le vaccin obligatoire aux soignants, ndlr) », peut-on lire.
Dans le document lu par notre rédaction, les 22 Etats s’en prennent sévèrement à Pfizer. « Pfizer n’a jamais testé son vaccin pour savoir s’il protégeait contre les transmissions du Covid et lorsque le Centers for Medicare & Medicaid Services (CMS) a mis en vigueur l’IFR, il ne savait pas que le vaccin protégeait contre les transmissions. Aucune donnée à cette date ne démontrait que le vaccin protégerait contre les infections et les transmissions », dénoncent-ils.
Prenant la défense des soignants, les 22 Etats poursuivent : « les études démontrent que les obligations vaccinales imposées à des millions de soignants ne limiteront pas les transmissions. (…) Pire, cette obligation vaccinale a plongé les centres de santé (qui se battent pour garder leur personnel soignant) dans des conditions déplorables, en aggravant le manque de personnel soignant, notamment dans les milieux ruraux ».
Pour rappel, l’Amérique du Nord n’est pas le seul pays en Occident où des autorités exigent la fin de l’obligation vaccinale des soignants afin de les remettre au travail. En effet, tout récemment, en Italie, le nouveau gouvernement, dirigé par Giorgia Meloni, sous une forte pression populaire, a fini par céder, en annonçant la réintégration des soignants non-vaccinés afin de faire face à une pénurie de soignants.
Les 22 Etats américains finiront-ils par obtenir gains de cause? Difficile de donner une réponse pour l’heure. Mais, ce qui est sûr, ce que la chute du nombre de décès dû au Covid est un signal fort qui laisse penser qu’il n’y a plus aucun raison sanitaire d’interdire aux soignants d’exercer leur métier.
Affaire à suivre.