Gros scandale : la France aurait proposé une subvention annuelle de 15 millions d’euros à une chaîne panafricaine pour sa propagande en Afrique

Une révélation explosive. Si la nouvelle avait été donnée par une personne quelconque, Lecourrier-du-soir.com ne lui aurait pas accordé la moindre importance. Cependant, quand elle vient de l’universitaire Franklin Nyamsi, lui consacrer quelques lignes devient une obligation, en attendant que l’Etat français apporte un démenti formel.

En effet, ce dimanche 26 mars, le professeur Franklin Nyamsi, enseignant à l’université de Lille 3, informait ses abonnés Twitter qu’il avait fait l’objet d’une suspension temporaire de 03 mois qui lui a été infligée par Pap N’diaye, actuel ministre français de l’Education. Le professeur, très proche des mouvements panafricains, dit avoir été puni pour ses critiques de la politique africaine de la France.

Ce 28 mars, il revient à la charge avec une révélation de taille. En effet, d’après Franklin Nyamsi, des informations certaines lui sont parvenues de la chaîne panafricaine, Afrique Média. Cette chaîne, très suivie par la jeunesse africaine, émet depuis le Cameroun et défend des positions sur la Françafrique qui dérangent profondément les autorités françaises.

Ainsi, à en croire Franklin Nyamsi, c’est cette même chaîne qui lui a fait savoir que la Françafrique (sous entendu la France) « aurait proposé une subvention annuelle de 15 millions d’euros pour qu’elle collabore à sa propagande en Afrique ». Une proposition formellement refusée par la chaîne panafricaniste.

« SCANDALE Dos au mur face à une opinion africaine révoltée contre le néocolonialisme, la Françafrique sort sa tirelire. En effet, selon les informations certaines qui me sont parvenues de la Chaîne Afrique Medias, la Françafrique lui aurait proposé une subvention annuelle de 15 millions d’euros pour qu’elle collabore à sa propagande en Afrique. Refus poli et sec de la Chaîne Panafricaine », a-t-il révélé dans un twitte posté sur son compte ce 28 mars.

Lecourrier-du-soir.com attend avec impatience la réponse de Paris qui ne devrait pas tarder à être communiquée à l’opinion publique française.