Emmanuel Macron, de plus en plus fragilisé. En pleine crise politico-sociale, le plus jeune président de la Vème République vient d’encaisser un véritable coup de massue de la part des parlementaires qui ont rejeté la nomination de son candidat Boris Ravignon à la tête de l’Ademe (agence de la transition écologique).Terr Une première en France.
« C’est une première et une petite claque pour l’Elysée. La nomination du maire LR de Charleville-Mézières (Ardennes), Boris Ravignon, à la tête de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a été retoquée ce mercredi 12 avril par le Parlement (57 députés et sénateurs ont voté contre, et 32 pour), un rejet largement causé par sa volonté de cumuler plusieurs fonctions’, révèle Libération.
Et le média de poursuivre : « plus de trois cinquièmes des élus ont voté contre, soit le quota requis selon la Constitution pour s’opposer à une nomination proposée par le président de la République, à l’issue de l’audition de l’intéressé en commission ce mercredi matin. C’est donc la première fois qu’un candidat proposé par l’Elysée, à l’Ademe ou ailleurs, est retoqué depuis cette procédure introduite en 2008 à l’article 13 de la Constitution, analyse une source parlementaire à l’AFP ».
Ce 12 avril, Boris Ravignon a réagi, remerciant Emmanuel Macron d’avoir pensé à lui pour occuper ce poste. « Je prends acte de la décision de @AssembleeNat et @Senat de ne pas valider ma nomination à la Présidence de @ademe Le sectarisme des @lesRepublicains a été décisif dans ce résultat Je remercie @EmmanuelMacron qui a pensé que je pouvais être utile à la #France dans cette fonction Je salue les agents de l’#Ademe pour leur engagement exceptionnel. Ils sont un atout pour notre pays face aux défis écologiques », a-t-il twitté.