Une mauvaise nouvelle pour Macron. Son allié, Hubert Falco, maire de Toulon, poursuivi pour détournement de fonds, vient d’être fixé sur son sort. Il écope d’une très sévère condamnation comme nous l’apprennent, ce 14 avril, plusieurs médias en France, dont le journal Le Monde.
« Le couperet est tombé pour Hubert Falco. Le maire de Toulon et président de la métropole Toulon-Provence-Méditerranée a été condamné, vendredi 14 avril, à trois ans de prison avec sursis pour recel de détournement de fonds publics et, surtout, à cinq ans d’inéligibilité avec effet immédiat, ce qui entraînera la perte de ses mandats. Selon la procédure, après une condamnation pour inéligibilité assortie d’une exécution provisoire, le préfet du Var doit prendre un arrêté signifiant la cessation des mandats de l’élu local concerné », renseigne le média.
Et Le Monde d’ajouter : « Céline Ballerini, la présidente du tribunal correctionnel de Marseille, a estimé que le ‘devoir d’exemplarité a été totalement bafoué’ par l’élu, ex-Les Républicains et rallié à Emmanuel Macron. M. Falco a quitté le tribunal tête baissée et sans un mot ».
Pour rappel, les poursuites contre Hubert Falco avaient été relayées par la presse ces derniers jours. Mais, que lui reproche-t-on? A cette question, le journal Le Monde semble avoir la réponse. « Des repas préparés dans les cuisines du conseil départemental du Var, son linge nettoyé aux frais de la collectivité territoriale, des heures supplémentaires payées à deux agents dédiés à son service : ces petits avantages reprochés à Hubert Falco, 75 ans, lui valent d’être jugé depuis mardi 11 avril pour recel de détournement de fonds publics », rapporte le média.
Et Le Monde d’ajouter : « une épreuve judiciaire à hauts risques devant le tribunal correctionnel de Marseille pour le maire (ex-Les Républicains et rallié à Emmanuel Macron) de Toulon, élu depuis 2001 et président de la métropole Toulon Provence Méditerranée, qui se présente comme la victime d’un complot. Le parquet de Marseille a chiffré le montant de ces avantages – uniquement pour les frais de bouche – à 64 500 euros pour la période sur laquelle il est jugé, d’avril 2015 à décembre 2018 ».