Sacré coup réussi par la Banque africaine de développement (BAD). L’institution financière africaine vient de réussir à mobiliser 2,5 milliards de dollars dans le cadre de ses opérations d’émissions obligataires. Tournée vers l’international, cette émission de la Banque s’est faite en dollars US sur le marché international des capitaux. L’emprunt qui arrivera à maturité en 2020 tablait selon les prévisions sur 2 milliards de dollars. Mais selon Hassatou N’Sele, responsable financier de la BAD, qui s’expliquait face aux médias britanniques, « l’enthousiasme des investisseurs » a conduit l’institution financière multilatérale à offrir bien plus, soit 2,5 milliards de dollars. D’après lui, l’opération est créditée d’un taux de 3 points de base au-dessus de l’écart moyen des swaps des crédits américains, autrement dit, le rapport sur les échanges entre les flux d’intérêts des obligations à rendements fixes et des obligations à taux variables, qui s’est légèrement élargi depuis fin février 2017. Bénéficiant de conditions favorables et jouissant de la confiance des partenaires, la BAD a ainsi réussi un coup de maître sur le marché international et pourrait s’enorgueillir, puisqu’il s’agit d’un record.