La révolte s’intensifie au sein de l’Union Européenne. Et ce, dans un contexte extrêmement houleux marqué par une contre-offensive ukrainienne pour repousser les forces russes et reprendre le dessus dans une guerre qui, en seulement un an et demi, a déjà fait plusieurs milliers de morts.
Pourtant, c’est dans ce contexte très tendu que deux pays de l’Europe se sont ligués pour s’opposer au 11ème paquet de sanctions prévues contre la Russie de Poutine. C’est du moins l’information révélée ce 08 juin par plusieurs sources fiables dont l’agence de presse russe, Tass.
En effet, à en croire cette source qui cite la chaîne de télévision RTBF, la Grèce et la Hongrie exigent que des entreprises soient retirées de la liste des pays qui aident la Russie à contourner les sanctions qui lui sont infligées par l’Occident. Si la décision de la Grèce de ne pas appliquer les sanctions imposées à Moscou surprennent, ce n’est pas le cas de la Hongrie, pays qui a plusieurs fois dénoncé cette politique.
D’ailleurs, au tout début de la guerre, le premier ministre hongrois, Viktor Orban, avait clairement fait part de sa grosse déception suite aux sanctions russes. En effet, lors d’un échange avec Charles Michel, président du Conseil Européen, Orban n’avait pas mâché ses mots.
« Nous devons prendre en compte le fait que la plupart de nos importations en pétrole et gaz proviennent de la Russie. 90% des foyers en Hongrie se réchauffent avec du gaz russe », avait-il déclaré, ajoutant que sans ce précieux gaz russe, l’économie hongroise s’arrêterait du jour au lendemain.