Ces derniers jours, les Etats-Unis ont annoncé le prochain déploiement de vaccins pour immuniser la population américaine contre le nouveau variant Eris. Si le montant de cette campagne vaccinale n’est pas encore dévoilée, il est certain que les laboratoires vont, une nouvelle fois, se remplir les poches.
C’est d’autant plus troublant que, il y a quelques mois, le ministre italien de la Santé, Orazio Schillaci, avait demandé à l’UE de renégocier les contrats de vaccins signés avec les labos et d’exiger à ces derniers de changer les clauses afin que les indemnités, les compensations des effets secondaires et les frais de justice ne soient plus à la charge des Etats, mais plutôt des fabricants de vaccins. Mais, jusqu’à présent, il n’en est rien.
Pourquoi le refus de l’UE de régocier les contrats afin de les rendre plus transparents? Les labos pharmaceutiques sont-ils au-dessus des lois mises en place par les peuples?
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Dans un discours prononcé devant ses pairs européens, le ministre italien de la Santé, Orazio Schillaci, a demandé à l’Union Européenne de renégocier les contrats de vaccins signés avec les laboratoires pharmaceutiques et a exigé un changement des clauses afin que les indemnités, les compensations des effets secondaires et les frais de justice ne soient plus à la charge des Etats, mais plutôt des fabricants de vaccins
Un vent de révolte est-il en train de voir le jour au sein de l’Union Européenne? Allez savoir! En tout cas, en pleine pandémie à Coronavirus, le gouvernement italien, dirigé par Giorgio Meloni, demande à l’UE de renégocier les contrats de vaccins signés avec les laboratoires pharmaceutiques.
C’est l’information que Lecourrier-du-soir.com a obtenue, en décembre dernier, de plusieurs sources italiennes fiables, dont l’agence de presse italienne AGI. D’après la source, la proposition de renégocier les contrats a été formulée par Orazio Schillaci, ministre italien de la Santé, lors de son intervention en marge d’une session organisée par le Conseil européen de la Santé.
Face à son auditoire, le ministre italien n’a pas mâché ses mots. « J’estime nécessaire de renégocier les contrats avec les laboratoires pharmaceutiques, les contrats non encore exécutés ou seulement partiellement exécutés, en prévoyant la possibilité de réduire les achats envisagés en fonction du besoin réel des États ‘en doses de vaccins anti-Covid’ et, en tout état de cause , un report des paiements et des doses acquis sur plusieurs années, au moins quatre, adaptant ces dernières à l’évolution épidémiologique du virus », a-t-il déclaré.