Face à la crainte de nombreux américains de perdre leurs emplois au profit des robots dans les 15 prochaines années, les autorités américaines jouent la carte de l’apaisement. Elles rassurent la population que ce scénario ne se produira pas avant 50 voire 100 ans
L’automatisation sera au cœur des problèmes économiques des Etats-Unis dans les 15 prochaines années. D’après un rapport publié ce samedi et relayé par Oregonlive, l’automatisation représentera 1/3 de l’emploi aux Etats-Unis. Le rapport précise que 38% des emplois aux Etats-Unis seront concernés.
D’ailleurs, les Etats-Unis ne seront pas les seuls à être touchés. L’Europe et l’Asie ne seront pas épargnées non plus. Ainsi, le rapport nous révèle qu’au Royaume-Uni, 30% des emplois seraient automatisés ; en Allemagne ce sera 35% et 21% au Japon. D’après CNBC, au Royaume-Uni, 1/3 des emplois seront occupés par des robots d’ici à 2030, ce qui aura un impact sur 10 millions de Britanniques.
Le rapport produit par l’entreprise PWC nous apprend que pour ce qui est des Etats-Unis certains secteurs d’emplois sont déjà prêts à embrasser l’ère de l’automatisation, ce qui met carrément en danger beaucoup d’autres secteurs d’emplois. Le rapport souligne que le secteur des finances et d’assurance américaine ont plus de chance d’être affectés par le phénomène.
« Cela ne fait même pas parti de mes projets »
Aux Etats-Unis, les autres secteurs qui risquent d’être affectés par l’automatisation sont : l’hôtellerie, l’alimentation, le transport et le stockage. Toutefois, une bonne nouvelle est à souligner. Le rapport cite en effet de nombreux obstacles économiques et juridiques qui empêcheront l’automatisation dans de nombreux secteurs. Le coût de maintenance des robots est jugé trop couteux.
Face à la crainte de voir les robots remplacer les hommes dans certaines entreprises dans les années à venir, les autorités américaines tentent de rassurer. Pour Steve Mnuchin, secrétaire américain au trésor, ce scénario ne pourrait pas se produire avant 50 ans, voire 100 ans. « Je pense que nous sommes très loin de là. Cela ne fait même pas parti de mes projets », rassure-t-il.