Révélation explosive : Manuel Valls aurait touché 30 000 euros du royaume du Bahreïn dans un voyage de 3 jours (Mediapart)

Manuel Valls vient d’être cité dans une affaire de gros sous. Devenu de plus en plus effacé de la vie politique française, l’ancien premier ministre sous François Hollande et ex premier flic de France vient de faire parler de lui à la suite d’une révélation faite par Mediapart ce 18 novembre.

En effet, le média d’investigation qui dit avoir consulté des documents accuse Manuel Valls d’avoir touché 30 000 euros pour « devenir la nouvelle mascotte du Bahreïn ». « L’ex-premier ministre s’est rendu au Bahreïn en juillet dans le cadre d’une vaste opération diplomatique et judiciaire en faveur du royaume. Il a été rémunéré 30 000 euros pour ce déplacement de trois jours, d’après des documents consultés par Mediapart », révèle Mediapart.

La même source poursuit : « L’ex-socialiste a participé au déplacement à Manama, du 22 au 24 juillet, d’une « délégation » de consultants engagés dans la défense des intérêts du Bahreïn dans le cadre d’un « contrat de mission » grâce auquel il a empoché 30 000 euros en trois jours, selon des informations de Mediapart. Le contrat avec la société de conseil de Manuel Valls (Binidali Conseil MV) a été signé par Philippe Feitussi, ancien avocat officiel de la famille royale, qui continue de diriger en France une opération judiciaire en faveur du Bahreïn. Les fonds qui ont permis de financer l’initiative – hors frais de déplacement (avions, hôtel…), directement pris en charge par le royaume – ont été versés par une entreprise offshore enregistrée à Hong Kong. Sous un prête-nom, pour masquer ses propriétaires, dont Me Feitussi refuse de donner l’identité ».

Parlant de ce voyage, Mediapart nous apprend ceci : « bien qu’il ne dispose d’aucune compétence spécifique en la matière, l’ancien ministre a officiellement été mandaté pour expliquer aux autorités locales les enjeux de l’ouverture en France, par le parquet national financier (PNF), d’une enquête préliminaire dans le cadre d’un vieux contentieux entre le Bahreïn et son adversaire régional, le Qatar, à l’égard duquel l’ex-premier ministre fut longtemps d’une grande bienveillance (voir ici ou ), avant de prendre du recul ».