Le parquet sud-coréen a annoncé ce lundi son intention de demander un mandat d’arrêt visant la présidente destituée Park Geun-hye, accusée d’avoir sollicité des contributions financières de la part de grands groupes. Park, âgée de 65 ans, a quitté la présidence sud-coréenne il y a deux semaines après la confirmation de sa destitution par la Cour constitutionnelle. Elle dément tout abus. L’ex-présidente est accusée, avec une de ses amies, Choi Soon-sil, d’avoir fait pression sur des grandes entreprises pour qu’elles effectuent des dons à deux fondations qui soutenaient ses projets politiques. Park Geun-hye, qui nie toute malversation, a perdu son immunité présidentielle avec sa destitution et peut donc être jugée. Elle encourt plus de dix ans de prison si elle est reconnue coupable d’avoir touché des pots-de-vin des patrons de grands conglomérats.