Le groupe Etat Islamique a présenté ses excuses auprès du gouvernement israélien à la suite d’une confrontation qui a eu lieu en novembre dernier entre soldats israéliens et membres de Daesh au niveau de la frontière syrienne. L’information a été confirmée par Moshe Ya’alon, ex ministre israélien de la défense
Coup de tonnerre. Certains penseront qu’il s’agit d’une intoxication, mais non ! Il s’agit là pourtant de la réalité. L’ex ministre israélien a fait savoir ce samedi que le groupe Etat Islamique présent dans le Golan a présenté ses excuses à Israël pour avoir attaqué une unité israélienne. L’information a été relayée par le média israélien Times of Israel.
« Il y a eu un cas récemment où Etat Islamique a ouvert le feu (sur nos troupes) avant de s’excuser », a martelé Moshe Ya’alon, ce samedi. D’après Times of Israel, ce fut un incident qui s’était produit en Novembre dernier au niveau de la frontière syrienne. Lors de cet incident, les forces israéliennes avaient échangé des tirs avec les membres de Daesh.
« Israël soutient-il le groupe Etat Islamique ? »
Après plusieurs échanges de tirs nourris, l’armée israélienne a mené des frappes aériennes contre le groupe terroriste, tuant 4 djihadistes. Le média israélien précise que le bureau du ministre a refusé de s’expliquer sur la manière dont Etat Islamique a formulé ses excuses auprès du gouvernement israélien.
L’information que le groupe Etat Islamique a pu communiquer avec Israël pose un sérieux problème d’autant plus que Daesh est considéré comme un groupe terroriste. La communication entre Etat Islamique et Israël est techniquement illégal en vertu de la loi israélienne. Cette communication vient ainsi confirmer les accusations des autorités syriennes selon qui Israël soutient directement Daesh et les groupes rebelles qui combattent sur leur sol.
Il convient de rappeler que les propos de l’ex ministre israélien ont été tenus lors d’un événement qui s’est déroulé dans la ville d’Afula. Moshe Ya’alon était nterviewé par la chaîne Channel 10. L’ex ministre s’exprimait en effet sur le rôle de l’Etat d’Israël en Syrie et sa position jugée non-interventionniste par les autorités politiques israéliennes qui, pourtant, n’ont cessé de frapper les forces syriennes ces derniers mois.