La Russie a annoncé avoir interdit les avions de la coalition de survoler les zones sécurisées mises en place dans quatre ville syrienne. L’annonce a été faite ce jeudi 4 mai 2017 par le représentant russe en marge des pourparlers qui se tiennent en ce moment à Astana, capitale du Kazakhstan
Les quatre zones sécurisées qui seront mises en place en Syrie seront fermées à l’aviation des forces de la coalition, dirigée par les Etats-Unis. C’est ce qu’a annoncé l’émissaire russe à Astana où se tiennent en ce moment des négociations entre rebelles syriens et membres du gouvernement de Bachar al-Assad.
L’émissaire a précisé que la Russie surveillera de près tout avion qui survolera ces zones. « En tant que garants de ces zones sécurisées, nous surveillerons toute action dans ce sens. Aucun avion, y compris ceux de la coalition internationale, n’est autorisé à survoler ces zones. Avec ou sans notification au préalable. L’affaire est close », a précisé l’émissaire russe.
« 4 villes sont concernées »
Rappelons qu’un mémorandum sur les zones sécurisées a été signé ce jeudi à Astana. Le mémorandum avait établi quatre zones où les combattants du soi-disant « opposition modérée » resteront en sécurité à l’abri des frappes aériennes et où les djihadistes seront expulsés. Les zones se trouvent dans la province d’Idlib, de Latakia, de Homs et d’Alep.
Ce vendredi, le média américain, Fox News, a fait savoir que les zones sécurisées seront surveillées par des observateurs internationaux et permettront le retour volontaire des réfugiés. Le média américain ajoute que la Syrie a totalement approuvé cette mesure du gouvernement russe.
Aussitôt signé, le mémorandum est déjà sous le feu des critiques. D’après Fox News, des opposants syriens ont en effet dénoncé le fait que les zones sécurisées ne concernent que quatre endroits du pays alors que cela devait être le cas pour toutes les villes de la Syrie. La mise en place de ces zones sécurisées intervient au moment où le gouvernement syrien inflige des déroutes cuisantes aux rebelles soutenus par l’Occident.