Une opération antiterroriste, menée conjointement par la France et la Belgique, a permis l’interpellation ce mercredi 5 juillet dans la matinée à Faches-Thumesnil, dans la banlieue lilloise, d’un homme de 42 ans soupçonné de projeter une « action violente », a-t-on appris de source proche du dossier. L’homme interpellé est soupçonné d’entretenir des liens avec un groupe de motards belges liés à la mouvance djihadiste, les Kamikaze Riders. Parallèlement à cette arrestation, quatre personnes soupçonnées d’entretenir des liens avec ce groupe de motards ont aussi été arrêtées dans la nuit de mardi à mercredi après la découverte d’une cache d’armes à Bruxelles, a indiqué le parquet fédéral belge. Ces quatre personnes « ont été emmenées pour audition », a expliqué le porte-parole du parquet, Éric Van der Sypt. Elles sont suspectées d’avoir « un lien direct avec des membres des Kamikaze Riders », soupçonnés d’avoir un lien avec des attentats déjoués à Bruxelles fin 2015. En octobre 2016, deux membres de ce groupe avaient été condamnés pour « appartenance à un groupe terroriste » lié à la mouvance djihadiste.