Sean Spicer, porte-parole de la Maison Blanche, a présenté sa démission ce vendredi 21 Juillet 2017. Sa démission a été confirmée par la Maison Blanche
Un énième coup de massue pour Donald Trump. En plein bras de fer avec les services de renseignement américains, Donald Trump voit ses proches lui tourner le dos de plus en plus. Ce jeudi, c’est Sean Spicer, porte-parole de la Maison Blanche, qui a démissionné de son poste de porte-parole. L’annonce de sa démission a été faite ce vendredi matin.
Dans la presse américaine, on affirme que Sean Spicer a rendu le tablier car n’ayant pas apprécié la nomination d’Anthony Scaramucci au poste de directeur de communications de la Maison Blanche. Anthony Scaramucci a été collecteur de fonds pour l’équipe de campagne de Trump durant la campagne présidentielle américaine.
« Un coup de massue pour Reince Priebus »
D’après CNN, Sean Spicer a été à la fois porte-parole et directeur de communications de la Maison Blanche. Sa démission est un coup dur pour Reince Priebus, directeur de cabinet de Donald Trump qui l’avait choisi comme porte-parole de Trump malgré le scepticisme du président américain.
La démission de Sean Spicer intervient moins de deux mois après celle de Mike Dubke ce 30 mai. Mike Dubke avait fait savoir à la presse que sa décision de quitter son poste était personnelle. « Les raisons de mon départ sont personnelles. Mais, ce fut un grand honneur de servir M. Trump et cette administration », avait-il écrit dans une lettre publiée par la presse.
Rappelons que ce n’est pas la première fois qu’une haute autorité de la Maison Blanche rend le tablier. Le 13 Février dernier, Michael Flynn, conseiller à la Sécurité Nationale de Donald Trump, avait présenté sa démission. Flynn était accusé d’avoir établi des liens très étroits avec l’ambassadeur russe à Washington.
« Des vagues de démissions qui fragilisent Trump »
Michael Flynn était en effet accusé d’avoir été en contact avec Sergey Kislyak, ambassadeur russe à Washington depuis plusieurs années. Flynn avait lui-même reconnu avoir rencontré Kislyak pour la première fois en 2013. A cette époque, il était directeur de la DIA (Defense Intelligence Agency). En janvier dernier, Trump avait limogé Sally Yates, ministre de la Justice par intérim. Trump l’accusait d’être très laxiste en matière de politique migratoire.
Rappelons que ces vagues de démission affaiblissent davantage Donald Trump de plus en plus malmené par les services de renseignement qui l’accusent de vouloir se rapprocher de la Russie. D’après la CIA et le FBI, la Russie a piraté l’élection américaine et a beaucoup contribué à la victoire de Trump face à Hillary Clinton. Des accusations rejetées par Trump et son administration.