Aurore Bergé, députée La République En Marche (LREM), a été l’invitée de Bourdin Direct de ce 17 août 2017
Aurore Bergé, députée LREM des Yvelines, a été ce jeudi l’invitée de Raphaëlle Duchemin sur le plateau de Bourdin Direct. Elle s’est exprimée sur de nombreux sujets dont l’interview que la première Dame Brigitte Macron a accordée à « Elle ». Sur la question de savoir si c’était une faute d’accorder un statut à la première Dame, Aurore Bergé estime que non.
« Je ne pense pas que ce soit une faute. Je pense que l’importance est la question de la transparence, c’est-à-dire l’argent public qui est mobilisé pour la compagne, le compagnon, l’époux, l’épouse de celui qui partage la vie du président de la République et c’est cela qui importe. On a voté une loi sur la conscience, il fallait que cette conscience aille jusque-là ».
« Je ne pense pas qu’il y a un désamour de la part des Français »
A la question de la journaliste de savoir si l’interview accordée à Elle est une opération de com’, Aurore Berg rétorque : « je ne pense pas que ce soit une opération de com’, je pense qu’il y avait une attente. D’ailleurs, la rédaction de ‘Elle’ le dit très bien disant que ça faisait longtemps qu’il voulait l’interviewer, j’imagine qu’ils ont jugé, et la rédaction et Brigitte Macron, que c’était le moment approprié pour pouvoir s’exprimer ».
A la question de la journaliste de savoir si le fait que Brigitte Macron s’exprime à Elle puisse redorer le blason de Macron dont la cote de popularité n’a cessé de baisser, Aurore Bergé répond : « je ne pense pas qu’il y a un désamour ou une déception de la part des Français. Je pense qu’il y a des attentes qui sont légitimes (…) ».
« C’est marrant »
La question de l’économie a également été abordée. Aurore Bergé a réagi à l’annonce de Bercy de plancher sur une nouvelle taxe de 2 milliards sur les grandes entreprises sur 3 ans, une majoration de la taxe sur le chiffre d’affaires. A la question de la journaliste de savoir si cette mesure démontre que le gouvernement ne fait pas de cadeaux aux riches et qu’il n’est pas dans le camp du patronat, la députée LREM estime qu’il n’y a pas de démonstration à faire.
« Il n’y a pas de démonstration à faire. De toute façon, ça n’a jamais été la politique qui est la nôtre », soutient-elle. Raphaëlle Duchemin l’interrompt : « c’est ce qu’on vous reproche en tout cas ». Aurore Bergé d’enchaîner : « c’est ce que certains nous reprochent vous savez, mais c’est marrant (…) ».
« Ce qui n’est pas à la hauteur, c’est de faire des aventures personnelles »
Aurore Bergé a aussi réagi par rapport aux déclarations de Claire O’Petit, députée LREM, selon qui Richard Ferrand, président du groupe LREM à l’Assemblée nationale, est « défaillant » et « n’est pas à la hauteur ». La députée LREM dit ne pas être d’accord avec les déclarations de Claire O’Petit. « Non, je ne suis pas d’accord. Ce qui n’est pas à la hauteur, c’est de faire des aventures personnelles pour faire quelques médias », juge-t-elle.
Sur la stratégie de communication d’Emmanuel Macron, la députée LREM souligne qu’il n’y a pas de défiance du président vis-à-vis des médias. « Il a envie de communiquer quand il estime que c’est pertinent de le faire. On communique quand on a un message à faire passer, quand on a quelque chose, pas pour commenter l’action qu’on est en train de mener », dit-elle.
Pour écouter l’interview intégrale, cliquez ici : Bourdin Direct