Manuel Valls, ancien premier ministre de la France, est revenu sur ses relations avec Emmanuel Macron ce dimanche 17 septembre 2017 sur le plateau de France 2. Il dit vouloir la réussite de l’actuel président français
Manuel Valls, ex premier ministre de François Hollande, a été l’invité de France 2 ce dimanche 17 septembre. Face à Laurent Delahousse, l’ancien ministre de l’intérieur est revenu sur ses relations avec Emmanuel Macron, président de la France, à qui il avait apporté son soutien lors du premier tour de la présidentielle.
A la question du journaliste qui lui demande s’il est jaloux de la réussite d’Emmanuel Macron, Valls rétorque : « la rancœur, la jalousie…ça ne fait pas partie de mon caractère. (…) J’ai toujours aimé être à sa place, mettre en œuvre une politique qui permette de dépasser les clivages droite/gauche. Mais, ce qui restera sans doute est que j’étais l’un des premiers à dire qu’il y avait des gauches irréconciliables (…) ».
« Je veux sa réussite, il faut bien le comprendre »
A la question de Laurent Delahousse de savoir s’il parle avec Emmanuel Macron, Manuel Valls répond : « on se parle peu. (…) Je veux sa réussite, il faut bien le comprendre. Ça n’est pas une posture. Je pense que nous avons vécu un petit miracle, que normalement c’est le populisme qui devait l’emporter. Nous aurions pu avoir au deuxième tour Le Pen vs Mélenchon. »
Pour l’ancien premier ministre, l’élection d’Emmanuel Macron a permis d’éviter l’arrivée des populistes au pouvoir. « Emmanuel Macron était sans doute le seul dans cette situation qui a permis d’éviter cela. Donc, pour lui, bien sûr, mais pour mon pays et pour mes idées, pour les valeurs de la République que je défends avec force, je trouve qu’elles ne sont pas encore suffisamment défendues, oui je veux sa réussite et je veux contribuer à sa réussite. »
« Je n’ai pas eu l’impression d’être fainéant »
Manuel Valls a également réagi suite aux propos tenus par Emmanuel Macron qui a utilisé le mot « fainéants » pour s’adresser à ceux qui refusent de réformer la France. « Vu la fatigue que j’ai éprouvée ces cinq années, je n’ai pas eu l’impression d’être fainéant », a-t-il glissé, ajoutant que la France a besoin de « vérité, de réformes puissantes…».
Rappelons que Manuel Valls avait été l’une des premières personnalités du PS à avoir rejoint Emmanuel Macron. Interrogé sur RTL ce 27 juin, il avait déclaré : « (…) Je me suis inscrit dans la majorité présidentielle pendant cette campagne législative. (…) Moi, je veux siéger au cœur de la majorité ».