Hillary Clinton a mis en garde son audience lors d’une conférence à Londres que Donald Trump, actuel président des Etats-Unis, pourrait bien déclencher une guerre nucléaire contre la Corée du Nord. Ce dimanche sur CNN, l’ex première dame a aussi demandé que les Etats-Unis surveillent Vladimir Poutine qui, selon elle, n’a pas encore dit son dernier dans sa volonté de diviser l’Amérique
Hillary Clinton a encore du mal à digérer sa défaite face à Donald Trump et ne manque pas de mettre en garde contre les dangers que représente l’actuel président américain. En déplacement à Londres ce lundi, l’ex secrétaire d’Etat américain a insinué que Donald Trump pourrait bien déclencher une guerre nucléaire contre la Corée du Nord.
« Beaucoup pensaient que j’exagérais peut-être, mais maintenant nous sommes inquiets et le Congrès s’inquiète et ils se demandent s’ils peuvent retirer le pouvoir à Trump pour éviter qu’en un moment de colère il décroche le téléphone et appelle la personne qui est au centre de contrôle (du nucléaire) », a-t-elle déclaré face au public.
« Gardez un œil sur lui, il n’a pas encore fini »
Hillary Clinton assure que les démocrates et les républicains sont en train d’envisager des moyens pour éviter que Trump puisse déclarer une guerre nucléaire à la Corée du Nord sans passer par son secrétaire à la défense ou au congrès américain. Pour Hillary Clinton, Trump cherche la bagarre contre la Corée du Nord et l’Iran pour « gagner des points » et satisfaire son électorat.
Hillary Clinton s’est également attaquée Vladimir Poutine, président russe, ce dimanche. En effet, dans une interview accordée à CNN, elle a, une nouvelle fois, accusé le président russe d’avoir truqué la dernière élection présidentielle américaine pour assurer la victoire de Donald Trump. « Je pense qu’il a bien réussi son coup », dit Hillary en parlant de Poutine.
Elle a également accusé Poutine d’avoir voulu semé la division aux Etats-Unis. « Il veut une Amérique qui est divisée à l’intérieur. C’est le seul moyen de nous faire tomber, en nous opposant les uns contre les autres. Il avait raison dans ses analyses que j’aurais plus tendance à me lever pour dénoncer, comme je l’ai fait en tant sénatrice et secrétaire d’Etat. Il avait des connaissances avec l’entourage de Trump. (…) Gardez un œil sur lui, il n’a pas encore fini », prévient-elle.