Quelques heures après l’élimination de l’équipe d’Italie en phase de qualification de la Coupe de Monde, les réactions vont train. Paolo Cannavaro, frère de Fabio Cannavaro, ex joueur italien, rejette la faute sur le dos des joueurs étrangers qui, selon lui, sont arrivés en Italie ces dernières années pour voler aux jeunes italiens de souche leurs places sur le terrain
L’élimination d’Italie en phase de qualification de la Coupe de Monde a provoqué la grosse colère des Italiens. Dans les médias, beaucoup de journalistes avaient parlé d’ « Apocalypse » décrivant la situation. Et chez les proches des anciennes gloires de la Scuadra Azzurra, certains ont livré leurs points de vue sur la situation.
C’est le cas de Paolo Cannavaro, frère de l’ex joueur de la Juventus, champion du monde et Ballon d’or en 2006. Pour le frère l’ex joueur italien, l’élimination de l’Italie cache un problème plus profond, celui de l’arrivée de plusieurs joueurs étrangers qui, ces dernières années, ont été naturalisés italiens et ont pris la place des jeunes italiens de souche.
« Des nuls venus de partout dans le monde sont arrivés en Italie »
Dans un message publié sur Instagram, Paolo Cannavaro dira : « la Coupe du Monde, nous ne l’avons pas perdue aujourd’hui, nous l’avons perdue il y a 15 ans. Grâce à la loi du travail, des nuls venus de partout dans le monde sont arrivés en Italie et ont pris de manière injuste le poste à nos garçons ».
Et d’ajouter : « nous leur donnons de l’argent, de la gloire et une formation grâce à nos entraîneurs italiens qui continuent d’être les meilleurs. J’espère qu’aujourd’hui que nous avons touché le fond que le football italien renaîtra de ses cendres. Que les vieux qui gèrent le football italien sans donner une chance à nos jeunes s’en aillent ».
Paolo Cannavaro a rendu hommage à Gigi Buffon qui a sans doute joué le dernier match de sa carrière avec l’équipe d’Italie. Rappelons que c’est la première fois depuis 1958 (60 ans) que l’Italie rate une coupe du monde. L’élimination des hommes de Ventura a été largement commentée par la presse internationale ce lundi.