Jean-Christophe Cambadélis, ex secrétaire national du PS (Parti Socialiste), juge que Gérard Filoche est indéfendable. Gérard Filoche est menacé d’expulsion du PS après son twitte jugé antisémite publié sur son compte twitter
Gérard Filoche est de plus en plus isolé dans son propre camp. Trois jours après son twitte jugé antisémite et anti-Micron, le membre du Bureau National du Parti Socialiste, est de plus en plus isolé. Au sein du Parti Socialiste, beaucoup jugent son cas « indéfendable » et ne s’opposent pas à son exclusion.
C’est le cas de Jean-Christophe Cambadélis, ex secrétaire national du PS. Réagissant sur l’affaire Filoche, il a déclaré sur France Info ce 21 novembre : « vous savez, je ne me mêle plus des questions internes du parti socialiste, mais je crois qu’il est indéfendable ». Sur le plateau de France Info, Cambadélis affirme qu’au PS, beaucoup disaient que Gérard Filoche n’y avait plus sa place depuis longtemps.
A la question de Christophe Castaner de LREM, invité sur le même plateau, de savoir pourquoi le PS a gardé Gérard Filoche, Cambadélis rétorque : « parce qu’il y avait des désaccords qui étaient de type politique. Vous vous souvenez de son twitte sur Christophe de Margerie (ex patron de Total). (…) Aujourd’hui, le désaccord n’est pas politique, il est éthique. (…) Ils décideront ce qu’ils ont à décider ».
« Jacques Attali a décidé de porter plainte contre Filoche »
Rappelons que Gérard Filoche avait publié un twitte antisémite sur son compte twitter dans lequel on voyait Emmanuel Macron avec la croix gammée. Derrière lui, des personnalités juives très connues dont Jacques Attali qui a lui-aussi décidé de porter plainte contre Filoche. Le twitte avait immédiatement suscité un vif tollé dans la classe politique et le PS avait publié un communiqué annonçant une « procédure d’exclusion » contre Gérard Filoche.
L’affaire est prise très au sérieux par les autorités politiques car le parquet de Paris vient d’ouvrir une enquête pour « provocation à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne en raison de son origine ou de son appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion », selon une source judiciaire citée par Le Point.