Manuel Valls, ancien premier ministre français, a apporté son soutien au gouvernement espagnol face à la menace de l’indépendantisme catalan lors de son déplacement en Catalogne ce week-end
Manuel Valls tacle sévèrement le nationalisme catalan. En déplacement en Catalogne ce week-end où il a assisté à un rassemblement organisé par Ciudadanos (parti constitutionnaliste basé en Catalogne), l’ancien premier ministre français a montré toute son opposition au projet indépendantiste catalan.
« Le nationalisme, c’est la guerre »
Pour Valls, le nationalisme, c’est la guerre. « Le nationalisme, c’est la guerre », a-t-il lancé. Face à son audience, il s’est attaqué au nationalisme catalan anti-européen. « Quand le nationalisme devient un nationalisme petit, étroit et anti-européen, ce n’est plus du nationalisme », continue-t-il.
Dans son discours, l’ancien premier ministre français, d’origine catalan, a défendu la démocratie espagnole et le gouvernement de Mariano Rajoy. « Quand on est européen, on défend l’Etat de droit, pas un gouvernement, pas une majorité au parlement, mais un Etat-nation », souligne-t-il.
« Des élections à haut risque »
Parmi les participants à cette rencontre, figurent Albert Rivera, chef de file du mouvement Ciudadanos et la députée Ines Arrimadas, deux personnalités politiques catalanes qui s’opposent fermement à l’indépendantisme de la Catalogne. Le prix Nobel de la Paix, Mario Vargas Llosa, a également pris part à cette rencontre.
Le déplacement de Valls en Catalogne intervient dans un contexte particulier marqué par les élections autonomes qui se tiendront ce 21 décembre 2017. Une défaite des séparatistes pourrait sérieusement mettre en danger l’avenir du projet indépendantiste catalan.