Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM), ex ministre de l’Ecologie et conseillère de Paris, quitte la vie politique pour se reconvertir dans le privé. Elle rejoindra l’entreprise Capgemini à New York
Après Fillon, c’est autour de NKM de se reconvertir dans le privé. Nathalie Kosciusko-Morizet, actuelle conseillère de Paris et responsable politique de droite, a mis fin à sa carrière politique en rejoignant Capgemini, une entreprise qui compte plus de 190 000 employés et présents dans plus de 40 pays au monde. L’entreprise est l’un des plus importants fournisseurs de services informatiques dans le monde.
L’arrivée de NKM a été confirmée par Capgemini dans un communiqué. « Ella va diriger l’activité Projet et Consulting de la division Cloud infrastructure et cyber-sécurité du groupe aux Etats-Unis. Nathalie Kosciusko-Morizet est une spécialiste reconnue dans l’économie numérique, et renoue, en prenant ses fonctions, avec sa formation d’ingénieur », a précisé le communiqué.
Nathalie Kosciusko-Morizet quitte ainsi la politique après avoir essuyé une défaite aux législatives à Paris face à Gilles Le Gendre, candidat LREM. NKM avait immédiatement reconnu sa défaite sur sa page Facebook. « Malgré un net sursaut des électeurs en faveur de ma candidature par rapport au premier tour, Gilles Le Gendre a remporté l’élection législative dans la 2ème circonscription », avait-elle écrit sur son compte Facebook.
« Fillon, victime d’un complot politique »
La reconversion de NKM dans le privé arrive quatre mois après celle de François Fillon, ex candidat LR à la présidentielle. En octobre dernier, la presse française avait annoncé que l’ex candidat de droite avait rejoint Tikeuhau Capital, entreprise créée en 2004 et qui investit dans tous les types de classe d’actifs et d’instruments financiers. Son salaire mensuel, en tant qu’associé, est estimé à 10 000 euros par mois.
Fillon avait décidé de tourner la page après une campagne présidentielle totalement ratée en raison de nombreuses accusations qui pesaient sur lui. Il avait dénoncé un « assassinat politique ». Aujourd’hui, il est évident qu’il a été « politiquement assassiné » suite aux récentes révélations de l’avocat Robert Bourgi, proche de Nicolas Sarkozy, qui a confirmé avoir lui-même ourdi un plan pour « niquer » Fillon.