Frédéric Lefebvre a été l’invité d’Europe 1 ce samedi 17 mars 2018. Plusieurs sujets ont été abordés, notamment son engagement sans relâche à Nicolas Sarkozy
Des déclarations qui ne sont pas passées inaperçues. Frédéric Lefebvre, ancien secrétaire d’Etat sous Sarkozy et ancien porte-parole de l’UMP, a accordé une interview exclusive à Europe 1 ce samedi. Sur le plateau d’Europe 1, il s’est exprimé sur ses relations avec l’ex président français.
L’homme qui avait quitté le parti UMP s’est aussi prononcé sur son orientation politique. « Politiquement, je me suis toujours situé plus que jamais dans la volonté d’additionner pour essayer de faire réussir ce pays », a-t-il expliqué. Frédéric Lefebvre se dit ouvertement « Macron-compatible ».
Sur l’affaire Wauquiez enregistré à son insu dans un cours à l’EM Lyon, il dira : « j’ai surtout considéré que c’était humainement absolument désastreux qui donnait l’image de ce qui est malheureusement si souvent la politique, c’est-à-dire un jeu de destruction, voire de destruction massive et avec surtout, c’est ça qui le caractérise, un narcissisme démesuré ».
« Lefebvre accuse la Droite d’avoir saboté le quinquennat de François Hollande »
Parlant de son engagement envers Nicolas Sarkozy, il confirme un passage de son nouveau libre « Chaos » où il écrit ceci : « mener Nicolas Sarkozy à l’Elysée était devenu l’objectif de ma vie. Je lui ai tout sacrifié passionnément, aveuglément, connement ». Frédéric Lefebvre souligne toutefois qu’il n’y a plus de portrait de Sarkozy dans son bureau.
Sur Europe 1, l’ancien député des Français de l’Etranger n’accepte pas l’idée que François Hollande a été le seul responsable de l’échec de son quinquennat. « Il y a bien sûr des faits et les faits je ne les conteste pas ni dans un cas, ni dans l’autre. Ce que je dis c’est que le jeu de destruction politique, François Hollande l’a subi d’une manière absolument ahurissante venant de la Droite mais venant aussi de son propre camp. Et c’est pour ça que je me suis dressé contre ces coups. Ça affaiblit le rôle, l’image et la stature du poste présidentiel », confie-t-il.
Pour écouter l’interview intégrale, cliquez ici : Europe 1