Laurent Wauquiez sort enfin de son silence. Le chef de file du parti Les Républicains (LR) a accordé une interview exclusive au Figaro ce 24 août. A une semaine d’une rentrée qui risque d’être houleuse pour l’Exécutif, Laurent Wauquiez est droit dans ses bottes. Pour lui, la première année du quinquennat de Macron est un « échec »
Dans l’interview accordée au Figaro, Wauquiez fustige la politique économique de Macron. « Il faut rendre l’argent aux Français. Je le dis aussi crûment que cela parce que le problème est aussi simple que cela ! Notre pays étouffe sous le poids des impôts, des taxes, des charges. La France, avec les décisions d’Emmanuel Macron, notamment la CSG, a maintenant le record des prélèvements obligatoires en Europe », regrette-t-il.
« Jamais les classes moyennes n’ont autant payé »
Et d’ajouter : « jamais les classes moyennes n’ont autant payé. Quel en est le résultat ? On a étouffé la croissance. On nous explique que ce serait comme une mauvaise nouvelle qui tombe dessus. Mais c’est le résultat de la politique économique pratiquée par Emmanuel Macron depuis un an ! ».
Laurent Wauquiez préconise des solutions contre le gaspillage de l’argent public. « Moi, en deux ans, j’ai baissé de 12% les dépenses de fonctionnement de ma région. Qu’on ne vienne donc pas me dire qu’il n’est pas possible de lutter contre le gaspillage de l’argent public. Pour cela, on a besoin d’une règle d’or : baisser la dépense publique pour baisser les impôts », dit-il.
« C’est le signe d’une droite qui reprend du tonus et tant mieux ! »
Le chef de file du parti Les Républicains s’est aussi prononcé sur la rentrée. A la question de savoir si c’est un mauvais signal que la droite fasse sa rentrée en ordre dispersé, il rétorque : « à chaque rentrée politique, j’entends la même rengaine. Ne comptez pas sur moi pour me plaindre qu’il y ait beaucoup d’initiatives et de manifestations partout en France pour cette rentrée. C’est le signe d’une droite qui reprend du tonus et tant mieux ! ».
Laurent Wauquiez s’est aussi prononcé sur la question de l’immigration. Il se dit frappé par la politique migratoire d’Emmanuel Macron. « Ce qui m’a frappé, c’est la façon dont il a balayé d’un revers de main les appels de très nombreux pays européens à contrôler les frontières. J’ai été très frappé par le mépris avec lequel il les a qualifiés de ‘passion triste’ », commente-t-il.
Vous pouvez retrouver l’interview dans son intégralité sur le site du Figaro.fr