La Banque Mondiale vient d’accorder un prêt de 500 millions de dollars à la République Démocratique du Congo qui devront servir à moderniser les infrastructures routières du pays
A peine arrivé au pouvoir, le nouveau président de la RDC (République Démocratique du Congo), Félix Tshisikedi, mise gros sur les infrastructures routières afin de moderniser un pays qui traverse des décennies d’instabilité politique. Pour ce faire, le nouveau gouvernement n’hésite pas à prendre des risques énormes, quitte à s’endetter massivement.
En effet, d’après l’agence de presse Reuters, le gouvernement congolais a signé mercredi avec la Banque Mondiale un contrat de 500 millions de dollars destinés à doter le pays d’infrastructures routières. D’après la Banque Mondiale citée par l’agence de presse, le projet a pour but d’améliorer la vie quotidienne des habitants de Kinshasa.
« Le Congo, un pays très fragilisé par la crise sanitaire »
Il convient de souligner que ce prêt de 500 millions de dollars intervient dans un contexte très compliqué marqué par une crise sanitaire qui a fragilisé le Congo. D’ailleurs, en mars dernier, le gouvernement de Félix Tshisikedi a dû offrir 182 millions de dollars d’obligation aux créanciers internationaux pour rembourser sa grosse dette estimée en 2017 à 6,4 milliards de dollars, soit 18% du PIB.
Au-delà de la dette publique, le pays doit aussi fournir des efforts dans la lutte contre une corruption systémique qui a fini par fragiliser toutes les institutions étatiques. D’ailleurs, en février dernier, la Banque Mondiale a dû suspendre un prêt de 100 millions de dollars en raison d’un grave scandale de corruption.