En marge d’une conférence qui s’est déroulée à l’Université Nationale d’Australie, Adam Scott H. Swift, Amiral de l’Armée américaine, a fait savoir qu’il est prêt à lancer une bombe nucléaire sur la Chine sur les ordres de Donald Trump. Des déclarations qui n’ont pas encore suscité la réponse de la Chine mais qui ont fait polémique ce jeudi
Une réponse qui a pris tout le monde au dépourvu. L’Amiral Adam Scott H. Swift de l’armée américaine a surpris son audience ce jeudi lors d’une conférence qui s’est tenue à l’Université Nationale d’Australie. Il a en effet été interrogé sur la question de savoir s’il était prêt à lancer une bombe atomique contre la Chine si Trump le lui demandait.
« La réponse serait oui », a-t-il répondu. Et d’ajouter : « chaque membre de l’armée américaine a prêté serment pour défendre la Constitution des Etats-Unis contre tous les ennemis étrangers et nationaux et pour obéir aux officiers et au président des Etats-Unis en tant que commandant en chef qui est se situe au-dessus de nous ».
« Sa réponse aurait été suscité autant de polémique s’il avait dit non »
Dans l’armée américaine, les autorités tentent de minimiser les propos de l’Amiral, expliquant que la question était « ridicule ». C’est du moins l’avis du Capitaine Charlie Brown. « Peut-être qu’il aurait pu réfuter catégoriquement cette thèse. Il essayait simplement de trouver une opportunité pour livrer un message sur quelque chose de positif (…) », dira-t-il.
Pour Rory Medcalf, modérateur du débat, la question a été posée à Scott à brule-pourpoint. « L’Amiral a répondu à la question de la manière dont l’aurait fait un soldat de l’armée américaine. Sa réponse aurait suscité plus de polémique s’il avait dit non, qu’il n’obéirait pas aux ordres du commandant en chef », dit-il.
Les propos de l’Amiral Scott H. Swift ont été prononcés au moment où des manœuvres militaires conjointes sont menées par l’armée américaine et australienne aux larges des côtes australiennes. Les propos interviennent également au moment où Trump annonce qu’il n’autorise pas les personnes transgenres à s’engager dans l’armée américaine. Une décision qui a provoqué un grand tollé ces 48 heures.