24 heures après la crise diplomatique entre le Qatar et ses principaux alliés arabes, des révélations apparaissent au grand jour. D’après Daily Mail qui cite le Financial Times, une rançon d’1 milliard de dollar versée à des groupes chiites et à Al-Qaida serait à l’origine de la crise diplomatique entre Riyad et Doha
24 heures après la rupture diplomatique entre le Qatar et l’Arabie Saoudite, des révélations sur les dessous de cette crise diplomatique émergent. Ce mardi, c’est le média britannique Daily Mail qui nous donne quelques pistes sur l’origine du bras de fer tendu qui oppose depuis ce lundi Riyad et Doha.
D’après le média britannique, tout est parti d’une rançon d’1 milliard de dollars que le Qatar a versée à des forces iraniennes et à Al-Qaida en Syrie pour obtenir la libération de membres de la famille royale. D’après Daily Mail, cette somme colossale aurait permis d’obtenir la libération de 26 otages kidnappés en 2015 au sud de l’Irak lors d’une soirée de fauconnerie.
« Des dizaines de millions de dollars versés à des groupes chiites et à Al-Qaida »
D’après Daily Mail qui cite des révélations de Financial Times, les 26 otages étaient entrés sur le territoire irakien pour se livrer à la chasse dans la province de Muthanna, située à 230 km au sud-est de Bagdad, la capitale irakienne. La zone est réputée très fréquentée par les milices chiites très proches de l’Iran.
Toujours d’après les révélations du média britannique, une personne impliquée dans les négociations avait révélé qu’onze des captifs étaient des membres de la famille royale qatarie. Cette même personne a aussi révélé que le Qatar a versé des dizaines de millions de dollars à des groupes chiites et à Al-Qaida.
« Le Qatar dénonce des fabrications »
L’accord de libérer les 26 otages a été finalisé en avril et a immédiatement fait monter les craintes des pays arabes qui soupçonnent Doha de financer des groupes terroristes. « Les paiements de rançon ont été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase », s’est confié une autorité du Golfe à Financial Times.
Des accusations que le Qatar nie catégoriquement. Ce lundi, Doha, via un communiqué de son ministère des Affaires étrangères, a dénoncé « des mesures injustifiées et basées sur des allégations sans fondement ». « Le Qatar a été victime d’une campagne d’instigation basée sur des allégations qui ont donné naissance à des fabrications totales », a dénoncé le communiqué.