Le Burkina Faso a été ciblé par une attaque terroriste ce dimanche 13 août au soir. Un restaurant situé en pleine cœur de Ouagadougou, dans la capitale du pays, a été pris d’assaut par des hommes armés
Le Burkina Faso frappé de plein fouet par un attentat terroriste. Au moins 18 personnes ont été tuées et dix autres blessés dans l’attaque d’un restaurant du nom de Café Istanbul situé à Ouagadougou, dans la capitale du pays. De source proche, l’attaque a été perpétrée par des hommes armés qui ont pris d’assaut le restaurent ce dimanche soir aux environs de 21 heures.
Dans la presse burkinabè, des détails ont été fournis dans l’attaque du restaurant Café Istanbul. Selon LeFaso.net, l’attaque a été perpétrée au niveau de l’Avenue Kwamé Nkrumah. Le journal Burkina24.com nous a appris que l’attaque a été perpétrée par deux hommes armés, non encore identifiés.
« J’adresse mes condoléances aux familles des victimes »
Aussitôt menée, l’attaque a immédiatement suscité la réaction du gouvernement burkinabè qui parle ouvertement d’un attentat terroriste. « J’adresse mes condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. (…) La lutte contre le terrorisme est un combat de longue haleine. (..) J’en appelle à la vigilance, à la solidarité et à l’unité de toute la Nation pour faire face à la lâcheté de nos adversaires », a réagi Roch Marc Christian Kaboré, Président du Burkina Faso.
Même réaction dans la classe politique. Le Bureau Politique National de l’UPC (Union pour le Progrès et le Changement) a également publié un communiqué dénonçant « un acte ignoble commis par des ennemis de l’humanité ». « L’UPC condamne sans réserve cet acte ignoble commis par des ennemis de l’humanité », précise le communiqué.
Et d’ajouter : « dans des circonstances extrêmement douloureuses, l’UPC présente ses sincères condoléances aux familles éplorées ainsi qu’au peuple burkinabè. Elle souhaite un prompt et total rétablissement aux blessés. Par ailleurs, le peuple salue le professionnalisme et le patriotisme des forces de défense et de sécurité (…) ». Pour le moment, une enquête est ouverte pour déterminer les causes de l’attaque.